Le mystérieux Robert J. Fox

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Oliver Truetown avait toujours placé beaucoup d'espoir dans la vie. Dommage que cela ne soit pas réciproque.

Il avait cru trouver sa voir dans la psychologie. Il s'était très intéressé à ce qu'il se passait dans la tête des gens. Puis, ses études lui ont fait don de la passion des psychoses et des névroses.

Derrière les bancs de la fac, il s'imaginait déjà dénouer les moindres rouages de l'esprit de ses patients.

Il avait envie de les comprendre, de les écouter, de les entendre parler de leurs problèmes, de mener l'enquête sur leurs soucis les plus enfouis, pour enfin les aider à démêler leurs sac de nœuds.

Mais par dessus tout, il voulait voir de près et étudier ces dysfonctionnement de notre esprit.

Mais la vie ne lui a pas offert ce dont il rêvait. Elle ne lui a offert que l'espoir, chose dont il aurait pu se contenter.


Lorsque ses études prirent fin avec brio, il put enfin se lancer.

Il commença par ouvrir un cabinet.

Ce cabinet don il n'a jamais, ou presque, réussi à en sortir.

Enthousiaste les premières années, il était persuadé que, comme tout le monde, il avait commencé tout en bas de l'échelle. Chaque échelon serait gravit en temps voulu.

Mais les années passèrent, et son cabinet était toujours animé par cette même mélancolie.

Oliver Truetown aurait aimé appelé son quotidien d'excitant. Mais cela ne fut jamais le cas. Malgré tout, il ne pouvait pas nommer cela banalité de la routine, car ce n'était pas cela non plus.

Dans la salle d'attentes, devant la porte, assis dans le fauteuil, il avait cette impression de rencontrer toujours les mêmes personnages. Des personnages aux milles visages, certes, mais toujours les mêmes.

Il retrouve ceux qui ont des problèmes de cœurs, ceux qui ont des soucis de confiance en eux, les enfants qui ne trouvent pas leurs places à l'école...

Certes, il continue à prendre plaisir à les aider, et continue de les aider autant qu'il le peut.

Il a cependant l'impression que tout le monde a l'impression que "ça n'arrive qu'à lui ce genre de choses".

Bien évidemment, il admet volontier que chaque est différent. Il est bien placé pour le dire. Mais au fond, ses patients sont-ils vraiment les seuls à subir ce genre de choses ?


Si cette vie là ne lui convenait pas, rien ne lui aurait empêcher de changer. D'aller se faire embaucher dans n'importe quel hôpital psychiatrique où il trouverait à coup sûr ce dont il a toujours rêvé.

Mais tant de chaînes le retenaient ici. Ses patients qui avaient besoin de lui, qui n'avaient besoin que de lui. La stabilité de son travail. Mais aussi le manque de courage, la peur d'être à nouveau déçu.

Mr Truetown n'a jamais vraiment su si c'était pour se donner une fausse excuse pour rester, ou si c'était une véritable intuition, mais une petite voix lui disait au fond de lui de rester là, pour la simple raison qu'il ne le regrettera pas.


Alors il a attendu. Et puis, il est arrivé. Sans prévenir, il est arrivé.


Comme tout le monde, il a attendu, dans la salle d'attente, qu'on appelle son nom, puis il s'est installé dans le fauteuil.

-Je vous écoute Mr. Fox.

-Appelez moi Robert.

-Pourquoi êtes-vous venus me voir monsi... Robert ?

-Pour une raison que j'ai oublié.

-Comment ça ?

-Je vais vous raconter une histoire que vous trouverez certainement absurde. Il y a quelques années, il m'est arrivé quelque chose de pas nette.

-Hum... Dites m'en plus.

-Et cette chose qui m'est arrivé... Et bien, je n'en ais plus aucun souvenirs. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé.

-Comment savez-vous que cela vous ait arrivé ?

 -Je ne sais pas tellement comment vous expliquer cela, mais c'est comme si je ressentais cela. C'est assez délicat d'en parler. Mais... C'est comme une cicatrice, indescriptible, qui était resté là, coincé en moi... J'ai besoin que vous m'aidiez.


Oliver ne savait pas tellement quoi penser de cette situation, et de ce drôle de monsieur qui s'était présenté à lui.

Il avait deviné dans ce personnage un évènement traumatisant, possiblement refoulé.

Mais comme ça ne peut jamais être aussi simple que cela, il va falloir creuser un peu plus.


-Veuillez m'excusez, mais j'ai un peu de mal à vous suivre.

-C'est le principe de l'absurdité.

-Et vous n'avez pas envie de rendre cette histoire moins absurde ?

-C'est pour cela que je suis là.

-Qu'attendez-vous exactement de moi ?

-Que vous découvriez ce qu'il s'est passé il y a vingt ans, trois mois, et deux jours.

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