2 : T R I S T A N

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CHAPITRE 2

14 juillet

-Bon les gars, avant que j'ouvre cette porte, on va mettre en place des règles à suivre.

Tristan tient du bout des doigts la clé de la maison secondaire de ses grands-parents et regarde chacun de ses amis à son tour. Il sait qu'il est nécessaire de mettre les choses au clair avant de poser un pied à l'intérieur. Personne n'est irrespectueux, mais le fait d'annoncer les sanctions à l'avance les obligera à se tenir à carreaux.

-Première consigne, dédiée principalement à Sacha, Axel et Sophie : on ne se bagarre pas à l'intérieur, ou du moins pas dans les pièces où il y a trop de choses cassables.

Les trois concernés se sont échangés un regard et n'ont pas pu faire appel à la carte de l'injustice parce qu'eux-mêmes savent que c'est clairement l'une de leurs activités favorites de se bagarrer. Enfin, surtout celle des deux garçons, mais Sophie ne refuse jamais de rentrer dans leurs bastons.

-Deuxième consigne : on prend des photos de comment les choses sont rangées dès qu'on rentre et à la fin des vacances, on remet tout à sa place.

Sa grand-mère est très regardante au niveau du rangement. Elle n'est plus venue en Espagne depuis trois mois, mais Tristan est certain qu'elle se souvient de l'endroit où chacun des objets se trouve depuis qu'elle a quitté les lieux. Il préfère donc être prévoyant à ce niveau pour éviter de se prendre les foudres de Nadine. Cette dernière serait capable de plus criser pour une décoration mal rangée plutôt que mal nettoyée.

-Troisième consigne, et pas des moindres : si un soir on picole trop et quelqu'un a envie de vomir, on ne le met surtout pas dans un lit.

-Ça, c'est pour toi, Axel, rit Clarissa en se tournant vers le cité.

Cette remarque fait s'esclaffer tout le petit monde parce qu'ils savent tous que c'est bien la dernière personne à qui ça pourrait arriver ; Axel est le seul du groupe à ne pas boire une goutte d'alcool. La remarque de la grande fille aux cheveux bouclés a un peu dissipé le groupe, mais Tristan est resté impassible et a continué sur sa lancée.

-D'ailleurs, en parlant de lit, je suis prioritaire ou Faustine dans la piaule de mes grands-parents.

-Pourquoi cette préférence ?

-C'est celle en qui j'ai le plus confiance, répond Tristan.

Raphaël accepte cette réponse parce qu'il ne peut nier que la brunette aux grandes lunettes est la plus responsable du groupe. Elle est propre, respectueuse de tous les endroits et est surtout la moins susceptible de casser ou salir un quelconque objet présent dans la maison.

-Bon, tu as fini ta liste de consignes ou t'en as encore en réserve ?, commente Sophie. Je commence doucement à avoir besoin de pisser.

-Une dernière consigne et j'ouvre cette porte. Amusons-nous !

-Putain, t'as cru qu'on était devant un blindtest sur YouTube, connard !, dit Axel.

Sacha est celui qui explose le plus fort de rire. Soit parce qu'il a trouvé cette réplique sincèrement drôle, soit pour soutenir son meilleur ami, mais en tout cas, des petites larmes ont commencé à perler au bord de ses yeux. Sur ce fou rire, Tristan a enfin enfoncé la clé dans la serrure et la porte s'est ouverte dans la seconde. Un hall d'entrée aussi long que blanc a alors fait son apparition et Isabelle n'a pas pu s'empêcher de lâcher un soupir de fascination.

-Allez, avance au lieu d'exagérer tes réactions comme ça !

Cette consigne, pour le coup, vient de Raphaël et est dédiée à sa sœur jumelle. Il accompagne ses paroles d'une main dans le dos de la jeune fille pour la pousser légèrement. Faustine remarque le geste de derrière et se dit qu'une dispute risque de déjà éclater. Heureusement, Axel, qui semble aussi avoir constaté la même chose que son amie, décide de placer son bras autour des épaules d'Isabelle et l'emmène dans la pièce d'à côté. Cela a le don de l'empêcher de réagir. Par contre, ça ne met pas fin à ses réactions exagérées, comme dirait son frère. En effet, à peine est-elle rentrée dans la cuisine, qu'un regard ébahi traverse son visage.

-Purée, Tristan, tes grands-parents sont des as de la déco !, annonce-t-elle en s'approchant de la cuisinière moderne.

-C'est la spécialité de Nadine. Elle le dit elle-même, et je cite : « quitte à se faire chier pendant la retraite, autant en profiter pour se mettre à la page au niveau de la déco ».

Le reste de la visite a été agrémentée de différents commentaires, soit sur la déco, soit sur les photos de famille accrochée aux murs. Les petites bouilles de Tristan et de sa sœur, Cécile ne sont pas passées inaperçues. D'ailleurs, Sacha et Sophie ont essayé de discrètement les photographier, mais Tristan est vif et est parvenu à s'interposer avant ça ne dérape. La visite de la maison s'est terminée par les chambres et le moment de leur distribution. Faustine s'est mise avec Sophie dans la chambre des grands-parents sans grande surprise. Les deux autres filles ont eu accès à la deuxième plus grande chambre de la maison et ont directement rangé leurs affaires. Il reste alors deux pièces : dans l'une d'elle se trouve un grand lit deux places et dans l'autre un lit superposé. Sans surprise, le lit double a été choisi par Sacha et Axel qui traînent tellement souvent ensemble qu'ils n'ont aucun problème à dormir à deux. Ils sont amis depuis si longtemps qu'ils ont déjà partagé un lit simple, l'arrière d'une Clio et même un hamac. Tristan et Raphaël n'auraient pas eu de problème à dormir à côté, mais il a été évident que les deux autres meilleurs amis gagnent cette place.

-Tu veux pas prendre le lit superposé avec moi comme quand on était petits chez mamy ?, demande Raphaël à sa sœur.

Cette question détend l'atmosphère entre la fratrie ; les autres le comprennent quand Isabelle accueille cette question en poussant son frère un sourire aux lèvres. Tristan n'aurait pas de problème à donner sa place à la jeune fille ; si cela peut lui permettre de dormir avec Clarissa, il n'y voit aucun inconvénient. Dommage pour lui, la grande fille aux cheveux châtains n'a pas accepté la proposition, pourtant alléchante, de son jumeau.

Durant les vingt minutes suivantes, chaque binôme s'est retrouvé dans sa chambre attitrée et a fait le lit ainsi que sorti les habits des valises ou sacs de sport pour les disposer dans les armoires. Sophie est celle qui a eu terminé la première et a tout de suite été appelée par Axel, membre du seul duo incapable de placer une couverture dans un édredon. Elle est partie à leurs rescousses tandis que Tristan range enfin sa valise vide dans un coin de la chambre et quitte cette dernière pour rejoindre le salon. Là-bas, il retrouve justement Clarissa, assise dans le divan blanc, un verre d'eau dans une main et son portable dans l'autre. Le garçon est prêt à parier son peu d'économies qu'elle est sur Instagram mais ne lui demande pas confirmation. Durant un instant, il se contente de l'observer du coin de l'œil et ne peut s'empêcher de penser qu'elle est super belle. Ses petites boucles couleur blé et ses lèvres pulpeuses en constant sourire l'ont toujours fait craquer. Aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours eu un petit crush pour Clarissa. Enfin, peut-être pas dès les premiers mois suivants leur rencontre, mais ça s'est développé dans cette même année. Ça a commencé quand la prof d'anglais les a installés côte à côte et qu'ils ont donc été obligés de sympathiser. Dans un premier temps, les choses étaient assez innocentes des deux côtés ; ils n'avaient que douze ans à l'époque et aucun d'eux ne portait encore de l'importance aux filles ou aux garçons. Puis, il y a eu les vacances de Pâques durant lesquelles la poitrine de Clarissa a fait son apparition et Tristan a découvert la masturbation. L'addition de ces deux nouveaux facteurs a généré le début d'une passion chez le garçon envers sa camarade de classe. Depuis lors, il essaie de se séparer de cette obsession, mais à chaque fois qu'il se retrouve à ses côtés, il est incapable de ne pas s'imaginer avoir une relation intime ou du moins plus privilégiée avec elle.

Alors qu'il pense à cela, Clarissa lève les yeux de son smartphone, les pose sur son ami et lui sourit de son sourire ravageur. C'est exactement à ce moment-là que Tristan craque à nouveau. C'est à chaque fois la même rengaine : il se demande pourquoi il est autant obsédé par elle, se convainc de mettre un point final à cette obsession, puis elle lui lâche son plus beau sourire et tout s'effondre. Aucun moment ne fait exception à cette règle. Ça devient presque barbant tellement c'est redondant. Pourtant, à chaque fois, il parvient à se persuader que les choses vont changer et ne seront pas semblables la prochaines fois. Grâce à cette pensée, il parvient à mettre fin au silence qui se transforme petit à petit en malaise. Tristan n'a aucune idée des mots qui vont traverser la barrière de ses lèvres, mais il décide de leur faire confiance ; de toute façon, il n'a pas trop le choix s'il veut alléger l'atmosphère :

-Alors, tu en penses quoi de ta chambre ?

Dès qu'il s'entend prononcer ces mots, Tristan se trouve minable. « Alors, tu en penses quoi de ta chambre ? », sérieux ? Il agit comme s'il avait quinze ans et se retrouvait en face d'une jolie fille pour la première fois. Clarissa et lui sont amis depuis une bonne dizaine d'années, il n'a aucune raison de se comporter de la sorte. Les choses ont toujours coulé naturellement entre eux alors pourquoi la petite attirance qu'il ressent pour elle parvient toujours à le déstabiliser quand ils se retrouvent seuls dans la même pièce. Heureusement, Clarissa ne semble pas réfléchir autant que son interlocuteur et considère la question comme étant normale :

-Je pense qu'on est bien tombée, Isa et moi. Le lit est énorme et a l'air si confortable.

Tristan envie la facilité avec laquelle son amie s'exprime. Jamais elle n'a montré aucun malaise avec qui que ce soit. Cela s'explique peut-être par le fait qu'elle ne doit ressentir de sentiments pour aucun de ses amis. Du moins, ce sujet n'a jamais été mis sur la table donc c'est ce que l'étudiant déduit. Il ne peut pas en dire autant à son propos ; tous ses amis connaissent son « petit » crush pour Clarissa depuis six bonnes années. Cette dernière doit d'ailleurs en être consciente aussi mais elle a toujours eu la gentillesse d'esprit de ne pas aborder le sujet.

-Quand on était petit et qu'on venait ici, on n'avait jamais le droit de dormir dans cette chambre alors qu'elle nous faisait rêver, à ma sœur et moi, confie Tristan. La taille de ce lit m'a toujours fasciné.

Plus Tristan avance dans l'explication de son enfance, plus le sourire de Clarissa s'agrandit. Le garçon prie pour ne pas se mettre à bêtement rougir, même s'il y a de grandes chances que ça soit le cas à cet instant précis. Il a toujours eu le rougissement facile, surtout quand il fait face à une jolie fille, qu'il ait quinze ou vingt-trois ans.

-À ta place, je pense que j'aurais gratté pour avoir la chambre à l'étage, celle dans laquelle Sacha et Axel vont dormir, commente Clarissa en déposant son portable sur la table basse. Elle est toute posée dans le grenier, tu peux y foutre le boxon sans que personne en bas n'entende rien.

Tristan dodeline de la tête ; son amie a raison, mais quand il avait six ans, il n'avait pas l'esprit aussi pratique. Cette remarque lui fait penser que les deux amis cités ont probablement déniché la meilleure chambre pour la raison annoncée par la jeune fille ; ils peuvent se permettre d'être le plus bruyant possible, le bruit sera enfui par le mur séparant les deux étages de toute façon. À l'instant où Tristan donne raison à Clarissa, Isabelle et Sacha apparaissent dans la pièce. Peu de temps après, les autres jeunes débarquent à leur tour. Ils se retrouvent très vite tous les huit dans le salon de la maison des grands-parents de Tristan.

-Tu diras merci à Nadine et Jean-Paul de nous accueillir chez eux, déclare Faustine en prenant place à la droite d'Axel.

Ce dernier confirme les paroles de son amie et Tristan leur promet de contacter ses grands-parents dans la soirée pour leur passer le mot. En attendant, les vacances peuvent enfin commencer. Du moins, c'est ce que Tristan comprend quand Raphaël revient de la cuisine avec une bouteille de champagne et une autre de Kidibul. Il n'est que seize heures mais ça n'étonne personne.

-Ma petite participation pour lancer les festivités avec une dédicace spéciale pour Axel.

En disant cela, Raph' soulève la bouteille non-alcoolisée et jette un regard au garçon concerné. Ce dernier lui envoie un sourire radieux ; il est toujours touché quand quelqu'un prend en considération le fait qu'il ne boit pas d'alcool, même lorsque ce quelqu'un est l'un de ses meilleurs amis qu'il connaît depuis dix ans. Ne pas consommer de l'alcool n'est pas toujours bien vu dans un groupe de jeunes, mais dans celui-ci, il ne s'agit que d'un détail. C'est pourquoi il a été important pour Raphaël de prendre en considération le régime d'Axel et amener une alternative « soft ». Après avoir présenté son petit cadeau, Raphaël et Sophie ont ouvert les bouteilles et préparé des flûtes. Ces dernières ont été distribuées et vidées après qu'ils aient trinqué « à ces vacances incroyables à venir ». Ce toast a encore une fois été lancé par Faustine, mais pour le coup, tout le monde partage son enthousiasme.

-Ça vous dit de passer cette première journée ici ?, demande Tristan. J'ai plein d'endroits à vous faire visiter, mais je vous avoue qu'aujourd'hui, je suis crevé de chez crevé et préfèrerai rester ici.

Sacha est le premier à approuver cette proposition ; Axel et lui se sont couchés à presque 4h30 du matin et ont dû rejoindre Clarissa seulement cinq heures plus tard. Autant dire qu'ils ont très peu dormi et malgré le fait qu'ils ont l'habitude de ce genre de courtes nuits, Sacha est celui du duo qui les supporte le moins.

-Bonne idée, réplique Faustine, également fatiguée mais elle à cause des deux petites heures en avion.

Ils ont alors terminé les deux petites bouteilles de champagne dans les vingt minutes suivantes et ensuite, Clarissa a proposé plusieurs jeux de société. D'abord, Tristan a un peu ronchonné car il n'aime pas spécialement ce genre de jeux, mais il a fini par accepter en réalisant qu'il est le seul à ne pas montrer d'enthousiasme face à cette idée d'activité. Les huit jeunes ont donc entouré la grande table dans la salle à manger et des équipes de deux ont été tirées au sort. Tristan a pioché le prénom de Clarissa et failli déclarer que chacun garderait son binôme pour toutes les sorties à venir.

-Putain, vous êtes sérieux ?

Cette plainte vient d'Isabelle après qu'elle soit tombée sur le papier contenant le prénom de son frère. Elle adore participer à tous les jeux de société du monde, mais faire équipe avec Raphaël, très peu pour elle. La vérité est qu'ils ont toujours été l'équipe la plus redoutable, presque plus que celle de Sacha et Axel, mais que la jeune fille n'a toujours pas avalé la pilule de la dispute du matin même. Pour avoir été présent lors de cet évènement, Tristan peut comprendre, mais trouve que l'histoire prend des proportions exagérées. Il est vrai que Raphaël a fait de nombreuses remontrances à sa sœur quand elle lui a annoncé avoir oublié son portable, mais ça ne vaut pas le fait qu'elle lui veuille encore six heures plus tard.

-Vous êtes vraiment des gros gamins !, s'exclame Sophie, un énorme sourire au milieu du visage.

Cette remarque a pour but de blaguer sur la situation et peut-être de l'alléger. Malheureusement, elle n'a pas été accueillie de la sorte par la plus touchée de la fratrie. Cette dernière s'est braquée au milieu de la phrase de son amie et s'est mise à bouder dans son coin.

-Ça y est, Zabou va commencer à bouder comme un enfant de quatre ans parce qu'elle n'est pas contente du tirage au sort. Typique !

Ces commentaires ont été prononcés par Raphaël. Cherche-t-il à faire rire ses amis ou à empirer les choses ? Tristan n'en sait rien, mais ne peut s'empêcher de soupirer. Ils sont arrivés dans la maison depuis seulement deux heures et une dispute éclate déjà. Avoir des frères et sœurs dans un groupe d'amis est une affaire risquée ; une fratrie se dispute toujours plus (et surtout plus violemment) que des simples amis, mais il aurait été impossible de refuser l'un d'eux lors de la formation du groupe quelques années plus tôt. Pourtant, à cet instant précis, Tristan est persuadé de ne pas être le seul à regretter ce choix. Et pour le coup, Isabelle prend la place du membre du duo le plus chiant.

-Si ça te plaît pas, on peut toujours changer les binômes, propose Axel.

D'abord, Tristan croit que c'est une manière de trouver un compromis, puis Sacha explose de rire et Sophie le pousse légèrement. Elle ajoute également :

-J'ai compris que tu préfèrerais être avec Sacha qu'avec moi !

Cette fois, cela a été accueilli avec le sourire. Les deux meilleurs amis mettent en permanence une nouvelle triche en place pour se retrouver ensemble, mais il faut croire qu'ils n'en ont pas eu assez de temps cette fois-ci pour réfléchir à une bonne technique. Axel a donc sauté sur l'occasion en utilisant la déception d'Isabelle pour mettre toutes les chances de son côté. Il n'a fallu que quelques petites secondes à Sophie, son duo choisie par le tirage pour comprendre le but de sa réaction.

Faustine, quant à elle, a rapidement perdu patience ; elle est connue pour son optimisme et sa gentillesse, mais elle ne comprend pas à quoi ça sert de se mettre dans un état pareil pour un simple jeu de société qui ne va durer qu'une petite heure. Elle se retient néanmoins de soupirer sans pour autant s'empêcher de hausser les yeux au ciel. Tristan remarque ce mouvement du coin de l'œil et sait qu'une fois que Faustine montre de l'exaspération, rien de bien ne s'annonce. Il a donc décidé de modifier les équipes, à contre cœur. Il ne remercie ni Isabelle ni Axel de se mettre sur son chemin en direction du cœur de Clarissa.

-Bon, pour que tout le monde soit content, on va dire que Raphaël et Isabelle n'iront pas ensemble et que Sacha et Axel font équipe sans avoir besoin de piocher un nom.

Les deux garçons cités se sont réjouis de cette annonce et se sont directement serrés dans leurs bras. Isabelle, quant à elle, ne laisse rien entrevoir, mais la nouvelle l'enchante. Isabelle s'est retrouvée avec Tristan et Clarissa avec Raphaël. Faustine et Sophie ainsi que Sacha et Axel, en plus de partager une chambre, se retrouvent maintenant dans la même équipe. Cette nouvelle sélection semble convenir à tout le monde, du moins, aucune discussion n'a cette fois éclaté.

La fin d'après-midi s'est déroulée sans accroche. Il y a bien eu le duo Axel-Sacha qui a tenté de tricher plus d'une fois et celui de Clarissa et Raphaël qui n'a pas apprécié leur défaite, mais à part cela, tout s'est passé à merveille. Une fois le jeu remis dans sa boîte, une petite équipe s'est occupée du repas du soir tandis qu'une autre s'est installée dans le divan devant un programme télévisé auquel seule Sophie comprend quelque chose. Sophie et Tristan sont les seuls à avoir des notions d'espagnol. Ils ont d'ailleurs suivi ce cours durant les deux dernières années du lycée côte à côte. Les autres devront donc compter sur eux pour dialoguer avec les espagnols de ce trou paumé qui n'ont aucune notion d'anglais.

Une fois le plat de pâtes prêt, les huit amis se sont attablés à nouveau, mais cette fois avec beaucoup moins de compétitivité au-dessus de leurs têtes. La première soirée dans la maison des grands-parents de Tristan s'est plutôt bien déroulée. La cause derrière cela est peut-être le fait qu'ils sont bien trop fatigués pour discuter des dernières nouvelles dans les détails. Les prochains jours serviront à partager ces détails et seront alors bien moins fructueux. Mais personne n'en est encore conscient à cet instant.

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