Chapitre 24

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S'étaient écoulées presque trois semaines depuis leur départ pour Lafand. Skyrah n'avait pas imaginé le voyage aussi long. Pourtant - lorsqu'elle avait vu le Mont Brisé - elle savait que ce périple n'allait pas être de courte durée. Perdu dans ses pensées, elle avait remarqué qu'après, qu'ils venaient de franchir la neige de la grande montagne. Ici, l'horizon était peint de blanc. Tout brillait au soleil - lorsque celui-ci montrait ses rayons. Ils avaient revêtue leur manteaux chauds. Skyrah n'avait pu s'empêcher de descendre de son sylf pour découvrir ce tapis de blanc.

- Ouah... la neige est si... si froide ! dit-elle en touchant la poudreuse un sourire éclatant sur les lèvres.

- Oui, la neige c'est connue pour être froid, intervint Zéphyr une pointe d'humour sur la langue.

- Bien sûr, se calma-t-elle fixant toujours l'eau solide.

Elle devait être comme une enfant à leur yeux. Mais comment ne pas être aussi enthousiaste sous un tel spectacle ? Avait-elle déjà entendu parler de la neige ? Skyrah non. Elle ne comprenait que peu ce qu'il se passait. Mais elle aimait ça.

Elle finit par parcourir le paysage de vue - passant sur les visages de ses compagnons. Æthnis souriait de belles dents tout en suivant Zéphyr qui reprenait la route. La blanche reprit son sérieux. Avait-elle seulement le temps de s'amuser dans la neige ? Elle devait retrouver ses souvenirs, aider les capitales, démasquer cet ennemi inconnu et comprendre comment sauver Xadis... Elle lâcha la boule de neige entre ses mains et se redressa. Azkiel passa à son tour, lui lançant un regard qu'elle ne tenta pas de déchiffrer.

- Ne te moque pas, grogna-t-elle.

- Je n'ai rien dit, se justifia l'homme en levant les mains aux ciel.

- C'est la première fois que j'en vois.

- Ça fait combien de temps que tu as perdu tes souvenirs ?

- Je ne sais pas trop. Plusieurs mois je suppose, peut-être trois. Ou cinq. J'ai arrêté de compter.

- Ça commence à faire long.

- On s'habitue à force.

Elle était restée debout près de son sylf à regarder le décor qu'elle aimait tant. Et dire qu'elle avait pu oublier cela. Au loin trônait un grand arbre, il formait une masse qui semblait vouloir toucher le ciel de sa pointe. Autour, rien d'autre que de la neige qui s'étalait à perte de vue. Il était seul. Seul sur un fond blanc.

Elle marchait dans la neige, ses pas craquaient sur le sol et ses pieds commençaient à lui brûler. C'était à peine si elle les sentait encore. Sa grande cape bleu ne la réchauffait pas autant qu'elle l'aurait aimé. Son groupe s'était éparpillé autour d'elle.

- Il faut qu'on trouve au plus vite cet endroit, se dit-elle à voix haute.

- On fait de notre mieux tu sais, répondit une femme à ses côtés.

Elle était grande et d'une beauté à en couper le souffle. Ses yeux bridés abritait de belles pupilles bleues. Sa peau pâle se noyait dans la neige. Seuls ses cheveux noirs laissaient ressortir la rougeur de son teint frigorifié.

- Mais chercher quelque chose alors que le paysage entier est recouvert de blanc. C'est comme une aiguille dans une botte de foin.

- Je sais. J'en suis désolé Nakanama, souffla-t-elle d'un air triste presque désespéré.

Depuis plusieurs jours - voire semaines - elle avait perdu son éclat. La mort de Justie l'avait achevé. Et même avec tous les efforts du monde, elle n'arrivait pas à laisser partir ce poids sur ses épaules. Elle avait beau faire de son mieux pour cacher tout cela, ses amis finissaient toujours par en payer le prix. Elle ne laissait plus de place à l'amusement. Elle ne se reposait que peu et passait la plus part de son temps à chercher cet ennemi. Elle en oubliait parfois de manger. De dormir.

- On va faire de notre mieux, d'accord ? reprit Nakanama avec un petit sourire tout en posant sa main sur l'épaule de la femme. On n'est pas le groupe du Cristal pour rien.

Elles se lancèrent de grands sourires puis retournèrent voir les autres. Tandis que la brune avait rejoint Tozuta et Airuh qui admiraient les plantes, la jeune femme à l'arme bleue avait finit par regarder ce grand arbre. Dans le décors emplie de froideur, il était seul maître. Malgré le poids de la neige sur ses branches, il ne cessait de grimper vers le ciel d'une magnifique splendeur. Dessous, trois autres de ses camarades s'y trouvaient. Maoshi à distance, riait et se moquait de ses compagnons. Il regardait seulement ses amis près du tronc. Un petit roux était adossé à l'arbre tandis qu'un grand brun se chamaillait avec lui - comme des enfants.

- Zoden ! Shitoku ! Que faites-vous ? cria-t-elle afin qu'ils l'entendent.

Maoshi riait toujours plus alors qu'il s'approcha d'elle les mains éventant ses yeux humides de larmes. L'homme épais et à la peau brune contrastait bien avec le ton glacial de l'extérieur.

- Rien ! répondît Zoden - le brun - tout en tapant sur l'arbre afin de faire tomber la neige sur son compagnon d'une tête de moins que lui (si ce n'était plus).

- Hé ! râla Shitoku offrant à la femme un petit rire.

Elle savait la chance qu'elle avait de les avoir. Seuls eux arrivaient à guérir petit à petit son cœur meurtri.

- Skyrah ? Tout va bien ? s'inquiéta la silhouette floue devant elle.

Après quelques secondes pour reprendre ses esprits, Azkiel était apparu plus nettement sous ses yeux. Son visage semblait inquiet.

- Hé. Tout va bien ? répéta-t-il soulagé de la voir ouvrir les yeux.

- Oui, grogna-t-elle le corps engourdit.

- Tu t'es évanoui d'un coup... tu pleures.

- Je pleure ? s'étonna-t-elle en frottant son visage d'un revers de main.

Il l'avait adossé à l'arbre lorsqu'elle s'était effondrée au sol. C'était la première fois qu'il la voyait dans cet état. Et il pouvait dire avec certitude qu'il ne s'y attendait guère. Tellement pas, qu'il avait eu une peur bleu en la voyant tomber à la renverse et perdre connaissance.

- C'est normal, répondit Æthnis qui fixait le visage de la blanche.

Azkiel se tourna vers elle interrogateur. Les mains de l'homme accrochées aux bras de Skyrah.

- Il arrive parfois que je revive des souvenirs de mon passé, argua-t-elle. Avant ces quelques mois.

- Qu'as-tu vu cette fois-ci ? demanda Zéphyr.

- On cherchait quelque chose. Je ne saurais vous dire quoi. Un endroit je crois. Mais je ne sais pas lequel. C'est un peu compliqué.

Surtout lorsqu'un mal de tête enflait dans son crâne. Elle aurait presque cru que quelqu'un l'avait assommé si elle n'avait pas déjà vécu cela. Ce souvenir là était étrange. Tous ces visages - qu'elle avait vu sur la photo dans la forêt de Brume - elle les reconnaissait. Elle connaissait leurs prénoms. Bien sûr, elle n'avait que quelques brides leur concernant, mais Skyrah se souvenait de qui ils étaient. Et ça c'était... réconfortant et triste. Parce qu'elle se sentait bien à leur côté. Parce que même brisé, elle avait finit par sourire en les voyant. Et la réalité était revenue à elle. Vide. Déboussolé. Et seule. Elle avait encore Æthnis, Zéphyr et Azkiel. Mais c'était différent. Parce que eux n'étaient pas là... plus là.

Elle cacha son mal.

Sa perte de connaissance avait refroidit son corps qui fut prit de petits tremblements. Elle frissonna alors que la templier l'aidait à se relever.

- Tu te sens de continuer ? demanda Æthnis.

- Avançons vers le village, reprit Azkiel, tu pourras t'y reposer. Ce n'est plus très loin. Encore quelques heures.

Elle acquiesça et s'approcha de son sylf les jambes flageolantes.

- Je vais bien. Je vous suis.

D'après les dire de Zéphyr, ils devaient se dépêcher, une tempête montrait le bout de son nez. Il était dangereux de rester dans ces montagnes durant ce temps. Avec le déséquilibre, les températures n'avaient ni queue ni tête. Sur le Mont Brisé, le vent glaçait tout sur son passage, balayait la neige et créait un voile de blanc compacte. Coincé dans la tempête, il était presque impossible de s'y retrouver. Même les animaux à l'odorat sur développé perdaient leurs traces.

Ils avançaient tandis que l'air s'agitait autour d'eux. Il était de plus en plus difficile de s'y retrouver. Chacun protégeait leurs yeux des flocons qui menaçaient de les lacérer par la vitesse. Skyrah suivait le groupe à l'arrière. Le froid n'arrangeait pas son mal qui s'amplifiait à mesure que le temps passait. Un coup de vent fouetta le groupe en plein visage. La blanche cru perdre l'équilibre et se raccrocha plus encore à son sylf. Son écharpe s'envola vers la tempête un peu plus loin. Elle râla dans sa barbe. Perdre une des couches qui la protégeait n'était pas du tout une bonne idée. Elle jeta un œil au groupe qui avançait doucement et s'autorisa un petit demi tour afin de récupérer son vêtement - pour ne pas mourir de froid.

Et comme si le destin en avait décidé autrement - lorsqu'elle descendit pour prendre son écharpe et jeter un énième coup d'œil au groupe - celui-ci disparu. Son sang ne fit qu'un tour. Elle se précipita - accompagné de son sylf - vers l'endroit où elle les avait perdu. Skyrah marchait désespérément dans la neige en priant pour qu'ils ne soient pas loin.

- Æthnis ! Zéphyr ! se brisa-t-elle la voix dans le vent. Azkiel !! Répondez ! Je vous en prie...

Son corps frissonna. Le froid lui fouettait le visage comme des couteaux. Elle ne sentait plus ses oreilles malgré la capuche qu'elle tenait désespérément sur sa tête. L'écharpe refroidit semblait l'étrangler plus que voulu. Ses mains perdaient de leurs forces alors qu'elle marchait encore et encore. Ses yeux voyaient flou parmi tant de blanc. La puissance du vent avait sûrement couvert sa voix puisqu'elle n'avait eu aucune réponse. Elle voulu pleurer, hurler sa détresse à s'en briser la gorge. Mais elle se contint. Il lui fallait impérativement trouver le village.

Sur son sylf, elle le guidait à travers la tempête en suivant son instinct. Et sans comprendre, l'animal glissa d'un coup et tomba sur le flanc - lui arrachant un cri. Ils s'enfoncèrent dans une grotte entièrement faite de glace - sa jambe coincée sous le poids de l'animal. Sa tête avait tapé la glace. Il lui fallut du temps pour se remettre de tout cela.

L'animal se leva enfin et elle put se mouvoir, non sans douleur. Heureusement pour elle, la blessure n'en était que minime. Skyrah se leva donc pour scruter les environs. Le vent n'était plus et la température était plus douce. Derrière s'étendait un tunnel de glace d'où ils étaient tombé. Elle avait beau faire de son mieux, il lui était impossible de remontrer la pente. Elle glissait. Blessée, sa jambe était moins forte et puissante - elle boitait légèrement. Ses mains tremblaient, sa tête lançait et ses yeux peinaient à fonctionner. Abattue, elle se rabattit sur l'autre côté de cet endroit.

Devant elle, une porte. Faite de pierre, elle devait sûrement atteindre les deux mètres de haut. Elle possédait plusieurs symboles qu'elle ne connaissait pas. Pourtant l'un d'eux lui semblait familier. Sans comprendre d'où lui venait cette idée, Skyrah sortit la broche que la reine lui avait donné.

Bingo.

Le symbole était le même. Combien de pourcentage avait-elle de trouver cet endroit ? Combien de chance pour que la reine lui ait donné une broche similaire ? Elle ne s'attarda pas dessus et tenta d'ouvrir la porte. Mais rien n'y faisait. Elle restait au même endroit. Sans autre solution, Skyrah tata chaque partie de la porte en cherchant une serrure, un bouton, une poignée cachée... Mais rien. Alors elle s'assit et fixa cette broche. Ses doigts longeaient les détails jusqu'à ce qu'une chose la fasse sourciller. La partie inférieur de la broche ne semblait pas accrochée. Skyrah tourna sur la pointe en boucle et finit par la décrocher. À son bout, une clef.

De nouveau debout, elle fixait la porte à la recherche de serrure. Pourtant elle avait déjà cherché sans trouver. Peut-être que sa réponse était plus complexe ? Peut-être était-ce comme sur la broche ? étant donné que la porte portait le même symbole. La jeune femme s'approcha de la partie en spirale du relief et fut surprise d'entendre un petit « click » à la pointe de celle-ci. Elle ouvrit la pointe et découvrit une serrure. Skyrah y inséra la clef sans prendre le temps de réfléchir plus. La porte grinça alors que l'intérieur semblait bouger pour laisser le passage.

La jeune femme poussa la porte et fut accueillit par une salle. Toujours entourée de glace, elle possédait une étrange chaleur. Elle entra.

Un lit avait été posé à sa droite - les draps étaient fait. Une grande table au centre était décorée par des dizaines de papiers jaunâtres. Le reste de la pièce semblait vide, comblé seulement par quelques meubles ci et là. Attiré par les écritures, Skyrah attrapa l'une des feuilles pour la lire. Un croquis en bas à droite représentait une arme au manche vert empire. Sa lame était courbée en une pointe. En haut de la feuille, un mot était inscrit : Kléftis.

Dans l'incompréhension, elle commença à parcourir les inscriptions Xadiennes. Mais plus les lignes passaient, plus sa boule au ventre grandissait.

« Arme Kléftis, aussi nommée la voleuse d'âme, permet à son porteur d'absorber la puissance cristalline de la victime. Sa lame possède un matériau contraire à celui du cœur de Xadis. Avec, elle vole l'entièreté de la puissance visée pour la donner à celui qui porte l'arme.
...

Objectif : détruire le Grand Cristal.
...

Ennemi : le groupe du Cristal.
Récompense : vie normale. »

Gardant le papier entre ses mains tremblantes, elle continua de fouiller afin de regarder les autres. Mais plus elle lisait, plus il lui était difficile de respirer. Elle ne put continuer dans ses gestes lorsqu'un bruit qu'elle reconnu l'a sorti de sa torpeur. À sa gauche - à côté de la porte - brillait un cercle sûrement fait par un sorcier. Au dessus de lui, s'élevait un grand monstre aux poils hérissés. Sa gueule était gigantesque et arbitrait nombre de dents jaunes à brunes. Son corps épais était soutenu par de longues pattes avant et plus petites à l'arrière. Malgré la fourrure, les muscles du monstre étaient saillants. Elle n'avait pas besoin de connaître ce monde par cœur pour comprendre que son arrivée avait éveillé le cercle magique. Celui-ci avait peut-être fait apparaître le monstre - s'il n'était pas déjà présent. Trop attiré par les feuilles éparpillées, elle ne l'avait pas vu.

Les yeux écarquillés, elle fixait le monstre sans rien faire. Son épée était restée accrochée à ses affaires sur son sylf. Elle était sans défense et par pur réflexe, rangea les feuilles en boules dans le petit sac qu'elle avait encore sur elle. Skyrah recula de quelques pas alors que le monstre avançait vers elle en grognant. Les murs tremblaient sous ses pas.

Il s'élança sur elle sans prévenir.

Elle ne quitta pas la scène du regard. Son sylf s'était jeté sur le monstre dans des grognements grave.

Ils se battaient. Elle avait espéré une seconde que l'animal réussisse. Mais il ne l'avait que retardé. Le monstre planta ses griffes dans les côtes du sylf et le balança violemment contre le mur. Un haut le cœur lui prit la gorge alors que ses jambes avaient reprit des forces. Elle se mit à courir. Au fond de la pièce, se trouvaient des escaliers qui descendaient dans un sous sol. Elle les avait emprunter sans savoir où elle allait. Espérant une autre sortie, elle fut prise d'un choc en voyant où elle avait atterri. Dessous, c'était une salle rempli d'arme qui s'offrait à ses yeux. Des lances, des épées, des marteaux, gourdins, livres de sorciers, pierres de mutations... des armures aussi. Emplie d'effroi, elle se força tout de même à avancer entre les allée d'armes. Skyrah prit une épée afin de pouvoir se défendre. La panique affluait encore plus dans ses veines lorsqu'elle constata qu'aucune sortie n'était présente.

Cette base avait sûrement dû servir avant le grand déséquilibre, la sortie devait être encore possible. Mais avec les changements soudain de température, il était devenu impossible de sortir - le chemin recouvert de glace coupante et glissante. Peut-être que si quelqu'un avait été en haut, elle aurait pu être tiré d'affaire ? Mais non. Parce qu'elle était seule. Parce que son sylf avait donné sa vie pour la sauver. Elle se sentait perdu.

Devant le mur de glace décoré d'arc, elle se tourna pour faire face au monstre qui descendait les escaliers de pas lourds. Elle empoigna plus fermement l'épée de mains tremblantes. Elle aurait pu avoir une chance de le battre. Comme elle l'avait fait sur le chemin de Belforis. Mais elle n'était pas frigorifiée. Elle n'avait cet énorme mal de tête due à son souvenir. Elle n'avait pas la jambe meurtri de douleur à cause de sa chute.

Skyrah dégluti. Elle était plus qu'effrayée. L'adrénaline montant petit à petit dans ses veines afin qu'elle puisse bouger. Après une grande inspiration, elle releva la tête d'effroie en constatant qu'il était devant elle. Sans crier gare, l'énorme patte vint frapper son visage de plein fouet. Elle tituba vers l'arrière en se retenant de justesse à un meuble décoré de dagues en tout genre. Son mal de tête semblait obscurcir sa vue avant qu'elle ne redevienne nette. Une cascade rouge coulait de son nez. Déboussolé et encore chancelante, elle se redressa.

Il ne lui laissa pas le temps de se remettre.

Il lui asséna un second coup - au ventre - la faisant tomber à genoux dans un cri étouffé par la toux. Elle arrivait à peine à respirer. Elle voyait les gouttes écarlates s'éclater contre le sol alors qu'elle voulait hurler sa douleur.

Elle souffrait.

Allait-elle mourir comme ça ? Était-ce fini ? Sans réponses ? Sans rien savoir d'elle ni de ce monde ? Sans savoir comment sauver Xadis ? Sans savoir comment réagirait Æthnis ? S'ils allaient bien ? Où étaient il d'ailleurs ? Peut-être déjà arrivé au village ? Ou bien ils la cherchaient ?

Encore un coup qui la fit voler contre les lances accrochées à un portant de bois. Elle roula au sol pour rattraper son arme et se redresser.

Une solution.

Il lui fallait une solution.

Elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant.

Comme si son corps savait déjà comment réagir. Elle abandonna sa raison afin de laisser son esprit battre à sa place. Puis elle se releva le regard empli de rage.

Il était temps pour lui de rejoindre les cieux.

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