Chapitre 10 - Quiproquo 1

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(Chapitre non relu)

Plusieurs jours passèrent où ma relation avec Vincent avait évolué. Dans le bon sens. Peut-être que Lina avait raison et que le destin avait joué en ma faveur. Au travail, il restait professionnel, ce que j'appréciais vraiment. Il avait la tête sur les épaules et savait me faire rire comme Lina pourrait le faire. Je me disais que cette relation pouvait fonctionner. Réellement.

Lina était encore en train de dormir quand je suis sortie en douce de l'appartement. Il manquait pommes de terre maintenant qu'elle les avait épluchées pour faire ses frites. Le sac de course à la main, j'allai rentrer, mais je m'arrêtais nette en voyant un visage familier.

Le voisin discutait avec une jeune femme. Très belle. Elle égalait presque la beauté de Lina, mais semblait plus féminine. Depuis que ma chère colocataire était tombée sur Max, on faisait des dîners dans son appartement ou dans le nôtre et je savais que Lina allait souvent le voir pendant que je travaillais.

Leur relation avait aussi bien que la mienne, mais cette scène en face de moi me laissa triste. Max était assis sur la terrasse d'un café et riait avec la femme en face de lui. Je me voyais déjà en train d'être traitée de menteuse par Lina quand je le lui dirais. Elle ne me croirait jamais, c'était certain.

Peut-être que je serais maintenant devenue une patate pourrie ou une purée dégueulasse...

Je voulus partir, mais Max releva la tête à ce moment-là et nos regards se croisèrent. Je fis un sourire contrit par politesse. Il me rendit mon sourire puis parla deux minutes avec la femme avant de déposer un bisou sur sa joue. Celle-ci se leva et s'en alla. Max vint vers moi qui étais de l'autre côté du passage piéton.

– Tu vas bien ?

J'hochai la tête.

– Et toi ? Désolée, je voulais pas te déranger avec ton rendez-vous... dis-je en lui faisant la bise.

– Oh, t'en fais pas pour elle, je vois déjà trop ma cousine !

– Cousine ? demandai-je en levant un sourcil.

Soudain, le monde devint plus léger et je soupirai de soulagement en fermant les yeux.

– Je ne vais pas devenir une patate pourrie alors, chuchotai-je.

– Quoi ?

– Non, rien ! dis-je avec un sourire. Je ne savais pas que tu avais une cousine dans le coin. Tu nous avais dit que ton père était dans la ville, mais c'était tout.

– Ouais, c'est compliqué... Ma cousine vient de débarquer chez mon père pour qu'il la loge le temps d'avoir les résultats à son concours d'infirmière.

– Je vois, je vois.

– Vu que t'es là, je peux te parler deux minutes à propos de Lina ?

Sa main passa dans sa nuque. Son regard était fuyant. Ses joues avaient rosi. Et j'ouvris grands les yeux.

– Tu ne vas pas la quitter ?! Je sais qu'elle est un peu expressive et tête en l'air, mais elle est super enthousiaste et amusante et gentille et...

– Attends, -tends, -tends ! Non je ne vais pas la quitter, c'est tout le contraire ! Elle est très différente de mes ex, et parfois je sais pas comment m'y prendre avec elle... avoua-t-il avec une pointe d'embarras.

J'éclatai de rire, soulagée. Nous allâmes au parc près de la mairie et parlâmes pendant plusieurs minutes sur Lina et sa folatittude. Ça pouvait sérieusement marcher entre eux, surtout s'il voulait une relation sérieuse.

– Hier, elle m'a demandé si j'étais biker ou tatoueur ou je ne sais quoi d'autre. Quand je lui ai dit que j'étais fleuriste, elle est devenue blanche, raconta-t-il en regardant ses chaussures.

Je grimaçai un peu. Je savais avant Lina qu'il était fleuriste car j'avais acheté récemment un bouquet dans la boutique où il travaille. Un bouquet de lilas que ma sœur adorait. Je l'avais déposé sur la table de la cuisine en guise de décoration et pour me rappeler qu'elle était toujours là avec moi, même si ce n'était pas totalement vrai. J'avais l'illusion de sa présence qui me réconfortait un peu.

– Oui... Elle croit beaucoup aux coïncidences, dis-je doucement. Mais ne t'en fais pas, depuis qu'elle est tombée dans tes bras, elle fait une fixation sur toi. Donc à tous les coups, elle va passer outre le fait que tu sois fleuriste et pas biker ou milliardaire.

Il se détendit et rit. J'espérais sérieusement que Lina ne pensait pas à le laisser en plan juste parce qu'il n'était pas un homme semblable à ses histoires d'amour qui mettaient les hommes sur un piédestal. Il fallait que je parle à Lina avant que Max ne le fasse. Avec elle, on n'était jamais sûr de rien.

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