5.

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C'était le directeur de l'internat... Bouffe-le. Comme ça, on ne sera pas obligé d'aller dans son école. Plus de directeur, plus d'internat ! D'une façon comme d'une autre, elle avait raison. Mais je n'allais quand même pas tuer un homme juste par ce que je ne veux pas aller dans son école... Tu as bien tué le duc par ce qu'il te faisait des avances et que tu en avais marre. Ça revient un peu au même.

J'avais un petit creux. Quelques fruits n'ont jamais tué personne. En tout cas, pas à ce que je sache.

- Certes. Mais... Une lame, si. Toutes les armes sont meurtrières, mais celle que j'ai avec moi l'ai encore plus. Je parle bien évidement des épées créées par les elfes de Chaos. Entre nous, je pense que vous les connaissez.

- Effectivement. Mais comment cela se fait-il que vous en possédez une ? Où l'avez-vous trouvé ?

- Je l'ai déniché dans les trésors de Cherateros.

- Comment avez-vous fait ? Ce n'est pas n'importe dragon qui veuille sur ce trésor. Il aurait dû vous réduire en charpie.

- Oui je suis au courant. Je lui ai volée pendant sa chasse quotidienne. Il m'a suffi d'attendre. Mais comment le savez-vous ?

- Il ne part jamais de son trésor. Les autres chassent pour lui. Et je le sais car... je l'ai lu dans les livres de la... bibliothèque.

- On raconte que ces lames ont d'énormes pouvoirs et une force titanesque. Vérifions ça tout de suite alors.

Il se rua ensuite vers moi. Par réflexe (oui c'est un réflexe nul mais pas grave vu que là, sur le coup, ça m'a sauvé la vie), je tendis les mains vers l'avant, ce qui engendra une énorme vague d'esprits autour de moi. Gregy McClinton fut projeté en arrière sur une dizaine de mètres. Autour de moi, se dressait une armée d'esprit. Je comptais rapidement une centaine de démons, allant du simple esprit hanteur, jusqu'au plus grand des esprits éventreurs. De nouveaux complices tueurs. C'est bien ça. Mortis était puissant, pouvant lui-même contrôlé d'autres esprits, mais les esprits éventreurs étaient 10 fois plus puissants que lui. De l'autre côté, je vis l'homme se relever. J'ordonnai :

- Rapportez-moi cette épée et donnez-la-moi.

Liam parut perdu. Il me regarda et je lus dans ses pensées : ''Elle va de nouveau recommencer. Mais je dois la protéger. C'est mon devoir''.

- Je vais essayer de ne pas le tuer, le rassurai-je.

- Comment as-tu fait ça ?

- Je ne sais pas. Certainement un nouveau pouvoir.

- S'il te plaît, ne tue personne et ne détruit rien.

- On va essayer, lui répondit un esprit osseur.

- Mais on ne promet rien, renchérit un démon rongeur.

- Maîtresse, demanda un esprit éventreur en s'approchant, on lui reprend juste l'épée ?

- Oui. Et je veux que vous me la donniez. Si la garde rapplique, prévenez-moi.

- A vos ordres. Proléra ! Viens ici. Va faire le guet. Préviens si quelqu'un arrive.

- Compris.

- Si il faut partir, j'appellerais Voltis et Carève. On ira se réfugier sur l'île de Nature, dans la grotte d'Acacia.

- Je refuse. Je veux me battre.

- Contre ta propre armée et ton roi ? Je préfère fuir, c'est lâche, certes, mais c'est un peu plus sûr. Je ne veux pas tuer mon père et encore moins détruire la moitié du château une seconde fois. On va se battre. Mais on partira si ça part en cacahuète. Je vais dire à Jack de rester ici et de s'occuper de ceux qui tenteront de nous rattraper. Ne t'en fais pas.

- Ils arrivent. 50 000 hommes seront là dans moins de cinq minutes.

- Maîtresse, voici l'épée que vous nous avez demandée, annonça un des esprits en me la tendant.

- Comment...?

- Le simple fait de nous voir et il est parti en courant vers la garde.

Je le remerciai et me transformai. Au moment où j'entendis la garde arrivée, le coin de ma bouche se souleva. Certains étaient choqué de voir autant d'esprit réunis. Le remplaçant de Liam annonça à deux hommes :

- Allez voir si la princesse va bien.

- À vos ordres.

Quelques minutes plus tard,ils réapparurent et dit à Léon (le remplaçant) :

- Elle n'est pas dans sa chambre.

La différence de la dernière fois par rapport à ma transformation était que je possédai deux grandes ailes de dragon. Je fis signe aux esprits de s'écarter et de me laisser passer. J'annonçai de vive voix :

- Effectivement, je suis ici et non dans mes appartements.

- Princesse ! Éloignez-vous d'eux, ils pourraient vous faire du mal.

- Eux ? Non... La seule chose qui en est capable ici, c'est ça, dis-je en dévoilant l'épée du Chaos.

- Que faites-vous avec cette arme ? Reposez-la et passez la moi.

- Certainement pas. Et je compte bien me battre avec.

Faire des morts et voir du sang. Quelles délicieuses résolutions tu as l'intention de faire avec ce bijou.

Princesse, vous pouvez encore revenir à la raison. Suivez-nous calmement. Va chercher Liam, dit-il à un des soldats.

- Toi, reviens. Ça ne sert à rien, désolée.

- Pourquoi dites vous cela ? Va le chercher.

- Comme tu veux Léon. Mais bon. Viens, dis-je à Liam en me tournant vers lui. Regarde par toi-même pourquoi ça sert à rien d'envoyé ce pauvre homme, car il est ici avec moi.

- Liam ? Reviens parmi nous, reste pas avec elle, tu vois bien qu'elle est pas normale.

- Elle est bien comme d'hab' Léon. Je te l'accorde, un peu plus... démoniaque et machiavélique. C'est juste que si tu l'aimais réellement comme moi je l'aime, tu accepterais toutes ses parties, pas seulement celle de Feu.

- Attends, Léon m'aime ? Ha ha ha la blague. Bon, Véri, tue moi cette larve.

- Elvira. On avait qu'on tuait personne. Alors même si tu ne le kiffes pas vraiment et qu'il est un peu con, il reste quand même quelqu'un.

- Bon d'accord. Je ne le tue pas.

- Merci.

Sauf que forcément, moi et ma partie sombre on voulait du sang, des morts et de la violence. C'est exactement ça. Je veux pouvoir sentir l'odeur alléchante du sang sur mes mains. Pouvoir découper des corps en deux. Voir des visages terrifiés et du sang de partout sur ces jolis murs. Du rouge sera plus conviviale que du bleu ou du blanc, tu ne trouve pas ? Il faut que ça saigne et que les boyaux pleuvent. Oh et puis merde ! Je fais bien ce que je veux, je suis la princesse.

Je lisais dans les esprits à tous la même crainte : moi avec l'épée du Chaos. Tant mieux. C'est avec ça que je parviendrais à dompter Mykrur. Je m'avançai doucement vers l'armée, jouant avec le manche de la lame et fit signe à tous les esprits d'attaquer. Les démons osseurs créèrent des armées entières de squelettes qui foncèrent sur les soldats. D'un seul coup, tous les esprits sauf les plus puissants, se ruèrent sur les soldats. Léon était paniqué et ordonna à ses hommes d'attaquer. Je voyais la frayeur sur le visage de tous, et cela me fit sourire. Je brandis l'épée en face de moi et appuyai sur le rubis du manche. Un jet de lave épais et bouillant sortit de l'arme et fonça droit sur les soldats. Les simples esprits faisaient déjà énormément de dégâts. Je me tournai vers Liam et vit un mélange de fureur et de crainte. À contre cœur, j'appelai Voltis et Carève. Deux minutes plus tard, les deux dragons apparurent. Je leur dis :

- Voltis, prends Liam. Je vais aller sur Carève.

Je me tournai alors vers Liam et lui annonça :

- Monte Voltis. Jack, on arrête, on se casse.

- Comme vous voulez.

- Rejoignez-nous sur l'île de Nature. Mortis vous montrera le chemin.

- Compris.

- Liam, monte dépêche-toi.

- Tu es sûre de toi ?

- Oui. Je vais monter sur Carève.

Une fois sur les dragons, je leur donnai la destination finale. Pendant le trajet, je me dé-transformai. C'est dommage d'avoir laissé un si bon repas dernière nous. Juste par ce que tu as eu pitié de la mine désemparée de ce mâle. Je me tournai vers Liam et mais je voyais bien que quelque chose le préoccupait.

- Tout va bien ? demandai-je.

- Hein ? Heu oui.

- Je n'en ai pas vraiment l'impression. Qu-est-ce qui ne va pas ?

- J'aurais dû être à leur côté et me battre avec eux. C'était le même carnage qu'avec le duc de Corin, mais la, je me battais à tes côtés et pas aux leurs.

- Je... Tu aurais dû retrouver ton armée. Si tu veux, je demande à Voltis de faire demi-tour.

- Non c'est bon. De toute façon, je suis sûr que ton père va me rétrograder si je me pointe au palais.

- C'est de ma faute. J'aurais jamais dû t'embarquer là-dedans.

- Ouais on est d'accord. Mais je peux te poser une question ?

- Oui, je t'écoute.

- C'est quoi Cherateros ? Et qui gardait cette épée ?

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