Révisions !

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Quand elle va mieux, car moi, j'allais bien, elle se recule et me prépare.. Elle me dit que cette fois-ci, il n'y aura pas de perceuse électrique cette fois-ci. Elle me dit aussi que son père s'est excusait. Il ne me voulait pas de mal et il est réellement désolé. Évidemment,je ne lui dis pas qu'elle se trompe, qu'il l'a fait exprès, qu'il ne m'aime pas et que c'est un dangereux psychopathe quand il le veut.
Elle avait déjà perdu ses parents, je n'allais pas l'accabler en brisant les remplaçants de ces derniers. Surtout qu'il est fort possible qu'il soit encore persuadé que c'est moi qui lui ait fait du mal. .
Malgré tout cela, j'arrive par je ne sais quel miracle à sourire. Je souris parce que je devine que cette petite dame qui est une forte tête n'avait pas manqué à coup sûr de le réprimander. Elle semble si forte et obstinée. Sinon pourquoi me garderait-elle sous son aile ?

- Vous êtes resplendissant ! S'exclame-t-elle en recoiffant une dernière fois mes cheveux noirs.

Je ne réponds pas, trop occupé à l'observer. Je remarque dans ses petits yeux bleus de l'interrogation, mais aussi de la gêne. Elle doit se demander si je l'écoute ou pas,et pourquoi est-ce que je la regardais de cette manière. À vrai dire, je crois que j'essayais de percer à jour cette femme à la fois extravertie et introvertie, mystérieuse et déchiffrable. .

- Vous m'écoutez, Lucas ? Me réveille celle-ci sans ménagement.
- Oui. Répondis-je de ma voix grave.
- Alors qui êtes-vous ? M'interroge-t-elle, soupçonneuse.
- Lucas Ledoux. Dis-je le plus naturellement possible.
- Lucas..! S'enquit-elle en se frappant le front. Vous savez très bien de quoi je parle. Reprit-elle en me regardant droit dans les yeux ; je m'y perds un instant avant de reprendre mon sérieux et déclarer :
- J'sais pas qui je suis.
- Nate Collin. Na-te Collin, vous entendez ? Me répète-t-elle pour la énième fois.
- Oui, j'entends.
- Alors comment vous appelez-vous ? S'enquit-elle.
- Colin Nathan. Répondis-je calmement.
- Non, c'est Collin comme une coline et en plus c'est Nate et pas Nathan !
- Peut-être mais ça s'écrit comme Colin ! Lui fis-je remarquer en perdant patience moi aussi.
- Arrêtez essayer de gagner du temps, Lucas ! Je sais très bien que vous avez tout mémoriser! S'écrie-t-elle d'une voix forte.

Je la regarde, surpris.
Non seulement parce qu'elle venait de changer de visage d'une minute à l'autre mais aussi parce que..c'était dingue, la vitesse à laquelle elle me déchiffrait !

- Vous vous sentez d'attaque ? Change-t-elle de sujet à la vue de mon étonnement. Vous vous souvenez de ce que vous avez à faire ?
- Je joue l'âme sensible qui ne peut se séparer de vous non seulement à cause des choses traumatisantes que j'ai vécu. Expliqué-je avec lassitude ce qu'elle m'avait répété encore et encore tandis que je la suis, elle qui sort de la salle-de-bain. Non seulement je suis d'attaque, mais en plus je suis bon comédien.

Je crois qu'elle a du mal à me croire vu le silence qu'il règne durant notre descente des escaliers.
Arrivés au rez-de-chaussée, elle me questionne une dernière fois :

- Vous êtes vraiment sûr d'y..
- Sûr. L'interrompis-je, ne supportant pas de la voir s'inquiéter inutilement.

Peut-être que je ne voulais pas faire ce job mais ça n'était pas non plus une raison pour faire capoter le plan qui était censé me sauver la vie.
À la vue de ma détermination, elle soupire de soulagement, rassurée. Mais la voilà qui s'agite soudain en me regardant droit dans les yeux :

- Et vous vous souvenez de qui je suis ? M'interroge-t-elle, presque affolée.
- Nelly. Dis-je avec désinvolture.
- Nelly quoi ?
- Collin ! M'enquis-je en me disant que c'était évident.
- Génial. Et c'est quoi votre histoire et la mienne ? Me relance-t-elle.
- Je viens d'arriver en France, tout droit sorti d'Angleterre, et vous, vous êtes là depuis un an.
- Parfait. Termine-t-elle. Maman, Papa, on y va ! S'exclama-t-elle.
- Quoi ? Fit la voix de sa mère avec surprise. Es..

Trop trad, elle avait déjà claqué la porte.

Je lui glisse un regard interrogateur.

- Quoi ? Je suis pressée. Se justifie-t-elle, étonnée de mon regard sur elle, avant de rentrer dans une petite voiture bleue.
- Je n'ai rien dit. M'enquis-je en levant les mains, avant de faire de même.

Elle démarre la voiture, pensive.

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