Chapitre 6 - Un nouvel amour

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/!\ Scène de sexe explicite dans ce chapitre /!\


Dans le chapitre précédent :

Je levai la tête et ouvris la bouche pour lui répondre, mais mes paroles restaient bloquées dans ma gorge. Mes yeux s'agrandirent de stupeur en me souvenant des derniers mots qu'Érik avait prononcés avant que son coeur ne s'arrête.

– Oui, cela fait dix ans quand les chasseurs ont attaqué la meute de Stain il y a quelques jours... Érik... il avait soufflé avant de mourir que nous allions regretter de les avoir tués. Que lui et son fils seraient vengés...

– Et leur vengeance commence maintenant hein ? dit oncle Xavier avec mépris. Qu'ils viennent ! Nous les tuerons un par un, comme avant.

***

Arès, dieu de la guerre.

Hestia, déesse du foyer.

Aphrodite, déesse de la beauté.

Hermès, messager des dieux.

Héphaïstos, dieu de la métallurgie.

Athéna, déesse du combat.

Artémis, déesse de la chasse.

Déméter, déesse de la nature.

Apollon, dieu des arts et médecin.

Il y a de cela 30 ans, une organisation secrète se forma. Chaque membre avait eu des noms de dieux ainsi qu'un objet pour s'identifier et se reconnaitre.

Ils s'étaient tous fait une promesse. Sacré. Incassable. Retrouver et tuer le traître. Un loup-garou. Et ils tinrent leur promesse. Deux années plus tard, leur promesse fut satisfaite.

Seulement le père du traître reçut un emprisonnement à vie comme condamnation. Au début, il ne s'était pas laissé faire, mais dans sa cage silencieuse, il devint muet dans l'obscurité de sa solitude.

Les années passèrent sans aucun changement. Puis vint un jour, un son sortit de sa gorge meurtrie par l'âge et le dessèchement lorsque Hestia, déesse du foyer, se présenta devant sa cage.

L'homme prononça ses dernières paroles avant d'avoir un autre châtiment devant la Déesse Luxna.

'Vous allez le regretter. Tous. Pour avoir tué mon fils. Pour m'avoir mis dans ce trou. Vous allez tous mourir. Nous serons vengés.'

Hestia, inquiète, transmit l'information à Hérmès qui le développa à tous les autres membres de l'organisation secrète.

– Ensuite, Oncle Adam a brulé son corps devant les membres de la meute. Érik est mort, mais ses paroles semblent résonner encore plus dans mon esprit en cet instant. Il pourrait y avoir un lien avec l'attaque de la meute de Stain...

– Ils te veulent parce que tu sais des choses. Et quelqu'un est toujours en vie..., réfléchit Pénélope avec de la crainte dans sa voix douce. Un chasseur ?

– Les chasseurs ont été dans nos vies depuis le commencement, dis-je en secouant la tête. Un autre traître aurait resurgi après toutes ces années ?

– C'est probable, souffla Auric.

– Comment pourrait-on savoir qui sont ces traîtres ?

Ma question resta en suspens. Je pouvais sentir les rouages des réflexions tourner dans leurs cerveaux. Tout comme dans le mien. Mais mes pensées n'étaient pas au goût de mon amant. Me rendre à ces monstres était pourtant la meilleure solution pour le moment.

– Karen, gronda Auric, devinant mes pensées. Je ne te laisserai pas partir.

Un sourire s'afficha sur mon visage. Je savais qu'il m'empêcherait de faire cet acte. Mais j'étais plus têtue que j'en avais l'air. Ils me voulaient en vie. Ils voulaient des informations de ma part. Ils voulaient mes secrets. Et j'étais prête à me rendre si dix personnes pouvaient être sauvées, quoi qu'en dise Auric. Et cela, je savais qu'il le savait aussi. C'était pour cela que sa prise sur ma taille se resserrait.

Il avait peur que j'agisse comme le décidait ma raison. Et il avait raison d'avoir peur. Car j'allais partir. Loin de lui. Loin de mon espoir de ressentir une nouvelle fois l'amour dans cette vie.

La suite de la journée passa comme elle put. Des directives furent lancées par l'Alpha et le Bêta tandis que les guerriers exécutaient. Tout le monde restait chez soi, aux aguets.

Dans ma chambre, je ne faisais pas exception à la règle. Par la fenêtre, j'apercevais les rondes des guerriers sur le territoire. Malgré ma vitre fermée, je pouvais sentir, par leur posture, leur détermination à protéger les membres de la meute. C'était après tout le but de tous leurs entraînements.

La porte de ma chambre s'ouvrit puis se referma. Je ne bougeai pas, mais pris une inspiration pour me détendre ensuite.

– Je ne peux pas te perdre, murmura Auric en caressant ma joue.

Je détournai enfin le regard pour voir ses prunelles. Sombres.

– Je sais.

Sur la pointe des pieds, je l'embrassai. Mes mains jouèrent avec ses cheveux noirs alors que les siennes pressèrent ma taille contre son corps. Un baiser délicat. Presque comme un adieu.

Le coeur battant, il lâcha mes lèvres et ferma les paupières en collant son front contre le mien. Nos nez se frottèrent et son souffle me ranima.

– Mais il y a déjà eu trop de morts. Je ne souhaite pas en causer d'autres.

– Que dis-tu ? questionnai-je, le front plissé.

– Je... Je te laisse partir. Mais avec des guerriers. Jamais tu ne seras seule avec les traîtres. Tu resteras à mes côtés, mais...

– Auric, soufflai-je avec un sourire. Tout se passera bien. Il veut les secrets que je garde. Je lui fournirais ce qu'il voudra puis nous libérerons les prisonniers. Tout rentrera dans l'ordre.

– J'aimerai tellement que tu aies raison.

La tristesse parlait. Mais notre amour s'exclama aussi. Lentement, je retirai ses vêtements un à un jusqu'à l'admirer nu. Nos iris rétrécis par le désir dévoraient chaque partie de nos corps. Je retirai mes habits plus rapidement pour qu'il puisse me toucher.

Le coeur battant, ma main toucha son torse, jouant avec ses tétons durcis avant de descendre plus bas. Ses muscles se contractèrent, ce qui m'arracha un sourire satisfait. Nos respirations plus rapides montraient nos envies. Pulsions dévastatrices.

Nos loups étaient prêts à se dévorer mutuellement. Avec un désir sauvage. Mais nous, nous étions plus posés, peut-être même trop lents. Au désarroi de nos moitiés animales qui grattaient dans nos esprits. Comme affamés.

– Je veux te goûter, murmurai-je.

– Je suis tout à toi, répondit-il en gardant les bras près de son corps.

– Sur le lit.

Ses pas lourds exécutèrent mon ordre. Son corps se posa sur les draps soyeux, à ma portée. Telle une prédatrice, je me mis à quatre pattes sur le lit et admirai ses cicatrices. Il en avait sur tout le torse, mais ce corps était tout ce qu'il avait. Et même s'il ne le chérissait pas, je le ferai pour lui. Je l'embrassai en espérant lui transmettre mon amour.

Sa langue joua avec la mienne. Ses mains caressèrent mon dos. Sa chaleur m'enveloppa.

Ma langue sortit de sa bouche pour lécher son cou, sa pomme d'Adam. Je pus ressentir les vibrations de sa cage thoracique en même temps que le grondement de plaisir qui l'avait ébranlé. Avec un sourire, je continuai plus bas. Lécher ses tétons durcis me fit entendre d'autres gémissements. Appétissant. N'en tenant plus, une main se posa sur son membre dressé.

Un son rauque s'échappa de ses lèvres. À ce moment-là, je fus tournée sur le dos. Mon prédateur ne tenait plus en place.

– À mon tour.

Ses yeux sombres, teintés par le désir décuplèrent mon envie de l'avoir en moi. Comme je l'avais fait pour lui, Auric m'embrassa puis partit plus bas. Il palpa mes seins lourds, le pouce jouant avec mon téton, tandis que sa bouche s'attaqua à l'autre sein.

Je portais ma paume à ma bouche pour contenir mes gémissements, mais très vite, sa grande main m'en empêcha.

– Auric, soupirai-je, essoufflée.

J'avais pourtant couché avec beaucoup d'hommes, mais seul lui arrivait à m'embarrasser. J'étais consciente de mon corps. Sans aucune trace de cicatrices ou de coups portés, je contrastai avec le corps de mon amant.

Celui-ci mit un doigt sur mon clitoris. Je soupirai de plaisir avant de gémir quand il l'enfonça dans mon vagin.

– Tu es assez excitée.

– Oui, très. Je te veux en moi. Maintenant.

Je le vis hocher la tête avant de m'embrasser à nouveau. Les jambes écartées, je le laissai guider son pénis en moi. Lentement, son bassin bougea contre le mien. Mais c'était trop peu à mon goût.

– Plus vite, Auric, dis-je d'une voix rauque.

Il ne me fit pas attendre et accéléra ses coups de bassin. Je levai le mien pour avoir plus de frictions. Plus de sensations. Plus de gémissements. Plus d'amour.

– Karen, gronda-t-il.

Nos émotions volaient autour de nous en même temps que mes cris. À aucun moment, je ne vis l'ombre de mon âme-sœur. Mon premier âme-sœur. Et je fus certaine que lui non plus n'avait été hanté par sa première âme-sœur. Et ces pensées me soulagèrent. Au point de verser des larmes. De Joie.

Après un dernier enfoncement au plus profond de moi, je sentis son liquide se déverser. Une joie euphorique me gagna quand ce fut à mon tour de sentir l'orgasme.

– Reste encore un peu, demandai-je à Auric qui voulait déjà se retirer.

– Je t'écrase.

– Et j'en suis heureuse. Je veux sentir encore un peu ton corps contre le mien, avouai-je avec un sourire fatigué.

– Je t'ai fait mal, demanda-t-il inquiet quand il vit des traces de larmes sur mon visage.

– Non, non, j'étais juste trop heureuse. Ça faisait longtemps que je n'avais pas couché avec un homme que j'aime, répondis-je, sincère.

Ses yeux s'agrandirent avant de devenir compréhensifs. Il me sourit avant de coller ses lèvres aux miens. Doucement, nous nous embrassâmes encore. Cette fois-ci, il se retira de mon vagin, mais je gardais son corps dans mes bras avant qu'il ne s'éloigne trop.

– Les draps sont tachés, dis-je avec une grimace.

Auric rit.

– Je les ferai changer demain.

Après un silence où nous étions chacun dans nos pensées tout en contemplant nos visages, je fixai ses yeux.

– Je pourrais être enceinte, remarquai-je.

– N'était-ce pas ce que tu voulais en me gardant dans tes bras ? demanda-t-il, pas gêné par ma déclaration.

– Peut-être...

J'avais été seule pendant longtemps. Trop longtemps. Si je revenais vivante, je voudrais des enfants. Plusieurs enfants. Une vraie famille. Comme celle que j'aurais dû avoir avec mon premier âme-sœur ou comme celle que j'avais abandonnée parce que j'étais faible.

– Dépêche-toi de me marquer avant que je ne parte.

Une supplique de ma part.

Un seul regard plein de reconnaissance et d'amour puis ses crocs s'enfoncèrent dans ma chair. Nous ne faisions plus qu'un devant la Déesse Luxna.

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