Tant de personnes dans une salle de bal. Les corps si pressés l'un contre les autres, les pas de dances sur le parquet et la musique si dense. L'air si condensé que l'on ne peux plus respirer. C'est dans ces moments lorsque l'on attend quelqu'un spécifiquement sur le temps semble long. Les cols de chemise, les cravates et les noeuds de papillons semblent menacer la gorge serrée de désespoir et d'impatience. On ose espérer qu'il arrivera, on ose porter espoir encore, voyant pourtant tout le monde valser autour. Le coeur manque des battements, c'est un clignement de cil que tout vacille. Il est là, après tout, il ne ment pas. De l'autre côté de la salle, à travers tous ces cuivres chevelus semblable l'un au autre, c'est presque comme si son odorat tient du chien. Il l'avait sentit venir avant de le voir, son coeur l'avait sentit, comme s'ils étaient reliés à des mètres de distances toujours et encore. L'impatience ets partie, emportant avec elle la montre à gousset rangée dans le costume. Les yeux plus jamais ne se décroche, presque comme un marin lisant sa route dans les étoiles. C'est un miracle, il est venu. C'est le soulagement, je ne suis pas seul.