Froid et Vodka

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- Ahhh, Scotty, donnez-moi des bonnes nouvelles. dit Kirk en soupirant dans son fauteuil de capitaine.

Ils étaient actuellement arrêtés dans l'espace, attendant une équipe de Starfleet. A cause d'un problème trop long a expliqué, la routine quoi, ils avaient bordés la frontière Klington. Avec les batteries de secours, ils s'en étaient sortis, mais de justesse. Les batteries fonctionnaient grâce aux énergies auxiliaires, et ils ne pouvaient pas avancer ni reculer. Ils étaient totalement dépendant des forces extérieures, qui, pour l'instant ne se pointaient pas. Et Uhura n'entendait aucunes fréquences. Ils avaient prit un risque en envoyant une alerte SOS sur les fréquences alliées de proximité, car les Klingons pouvaient les interférer. Mais même Spock n'avait pas trouvé une meilleure idée. Tout le monde était sur ses gardes, prêt au moindre signal de regagner les navettes de secours et de quitter l'Entreprise.

- En fait, non. Avec une équipe, on a fait le bilan de ce qui marchait, et...ce n'est pas super..

- Ne m'en dites pas plus, j'arrive. Et prévenez Mr Spock.

Le capitaine sortit du pont. Il mourrait d'envie d'un café, ou d'un thé, d'une boisson chaude, mais l'énergie devaient restées pour les actions importantes et pas pour les loisirs. Kirk ne savait plus si c'était la fatigue ou juste lui, mais il lui semblait que l'air s'était rafraîchit.

En moins de cinq minutes, il avait rejoint la salle des machines. Il frissonna quand l'air frais le surpris. Toute l'équipe portait des parkas et leur nez était rose.

- Le régleur de température ne fonctionne plus sur les pont 1 à 5 sir. Ce qui veut dire-

- Les cabines... fit Kirk pensif. Toutes ses pensées allaient aux familles embarquées à bord. Les enfants, les pères et mères, en incompréhension face à ce froid... Et sans parler de la nourriture, que l'on ne pouvait réchauffée et qui devait gelée. Et tout les malades dans l'infirmerie, qui avait besoin de quelques degrés supplémentaire par rapport à la norme, et les personnes âgées, et- ! Son cerveau ne s'arrêtait plus. Il visualisait tous les dommages. Pour l'instant, les portes restaient fermées, mais l'air communiquera par les canalisations et l'on ne pouvait se permettre d'arrêter l'oxygénation du vaisseau...

- Ça va sir ? demanda Scott en posant une main réconfortante sur son bras.

- Oui...Oui, je dois juste trouvé Mr Spock.

- A propos de Misterr Spock, fit la voix bien particulière de Chekov, m'a chargé de vous dire qu'il ne pouvait pas descendre pour cause de "physionomie et métabolisme vulcain". continua le jeune homme en lisant un bout de papier avec l'écriture soignée de ce dernier. Et z'ai ceci pour vous. dit-il en tendant une bouteille d'un alcool transparent. Tout le monde réfléchissait sur l'annonce à propos de Spock pour penser qu'un gamin comme lui n'était pas sensé posséder de la vodka russe sur lui.

- Ça veut dire quoi ça ? demanda Scott, alarmé.

- Pavel, prenez donc mon manteau. dit un homme de l'ingénierie, tremblant de froid juste à la vu de son simple manche longue.

- Oh non, pas la peine ! Il fait -50 °C en cette saison en Sibérie. J'ai grandi dans une des nombreuses villes là-bas, donc tout va bien pour moi ! dit-il en remontant ses manches pour prouver qu'il n'avait pas la chaire de poule.

Kirk jeta un coup d'œil au thermomètre, il indiquait 4 °C, et les statistiques disaient que dans une heure, la température aurait bien plus chutée.

- Mr Spock ! dit-il enfin, réagissant après le message.

Et il quitta la salle en courant, laissant Scott avec aucun autre ordre que de sauver ce vaisseau, encore une fois.

- Il faut dire que c'est encore que toi et moi...dit l'écossais en donnant une petite tape à USS, un petit vrombissement retentit en réponse. Au moins Uchushen ne pouvait pas geler... Et il partit chercher son béret d'hiver.

- Spock ! Spock !! Répondez !! dit Kirk en frappant à la porte, comme un fou-furieux qui tentait d'entrer coûte que coûte.

- Vous ne devriez pas capitaine. dit Spock. Ce n'était pas dans son genre de ressentir de l'embarras. Que ciel se passait-il ??

- Mr Spock, j'entre ! et à ses mots il inséra sa carte passe-partout.

Lorsqu'il entra il trouva que la température était plutôt bonne encore. Et pourtant, lorsqu'il vit son premier officier, il ne put se retenir de sourire face à ce spectacle, et bien...attendrissant.

Spock était emmitouflé dans des draps et marchait à travers sa chambre avec embarras. Sur ses pieds se trouvaient des chaussons poilus et il avait augmenter la température de sa combinaison thermale qui était prête à rendre l'âme. Par-dessus sa combinaison se trouvait deux tuniques vulcaines, et par-dessus encore, ses draps. Seul son nez dépassait, et il avait une légère teinte de vert. Le voir ainsi ne donnait rien d'autre qu'une envie, cele de se jeter sur lui, pour tester la profondeur de sa couverture qui semblait légère et duvette comme un nuage de coton.

- Qu'y a t-il ? demanda Spock avec son ton habituel.

- Non, non, rien.

- Capitaine.

- Non, rien !! Que puis-je faire pour vous Spock ? demanda t-il en souriant, au bord du rire. C'était juste troooop mignon, il ne croyait pas qu'il n'avait pas d'appareil photographique pour immortaliser cette instant.

- Vous ne pouvez rien faire, capitaine. J'ai lu les rapports, le chauffage ne marche plus et nous fonctionnant sur batterie auxiliaire. Si vous devez utiliser de l'énergie, je souhaite que ce soit au bénéfice général.

- Allez Spock, il doit bien avoir une solution ! Je ne travaille plus, vu que l'on ne peut rien faire, et Sulu m'informera si un vaisseau s'approche, et Scott me bipera si un autre problème se déclenche. Pour l'instant, il faut le moins circuler pour conserver la chaleur des pièces.

Spock semblait perdu dans ses pensées. Et Kirk repensa à combien il aimait son visage perplexe, comme s'il allait résoudre l'équation du siècle, et qu'il pouvait lire entre les molécules qui les entouraient.

- Pour être tout à fait honnête avec vous capitaine, il  y a bien quelque chose que vous pouvez faire, mais je ne préférerais pas le faire.

- Préférer Spock ? Le froid vous rend-il plus humain ?

- Le corps-à-corps.

Et pendant que Spock l'inondait de faits scientifique, le monde arrêta de tourner, et Kirk retrouva rapidement sa chaleur. Son cerveau refusait de s'oxygéner et de réfléchir, il était juste fixer sur ces trois mots. C'était la pire des possibilités, c'était tellement embarrassant ! Comment, s'il acceptait, lui cacher ses sentiments ! Il n'allait pas lui dire alors qu'il tentait de se réchauffer, qu'il l'aimait, ce serait tellement mal vu ! Il passerait pour un pervers qui profitait de la situation. Alors Kirk s'apprêtait à refuser et à lui dire de trouver une autre personne, quand il pensa que qui d'autre pourrait accepter. Mc Coy ? Il risquerait de l'endormir soit l'un avec des seringues, soit l'autre avec son pincement neural, s'il survivait juste à l'idée de lui proposer cette action.

- Ok ! Je le ferais Spock, on a besoin de moi nul part. Mais appelle-moi Jim. Sinon, ce serait encore plus mal perturbant. Spock inclina sa tête sur le côté et souleva un sourcil qui disparu dans sa couette. Enfin...toi et moi...dans un lit torse nu ce serait- bref !! dit -il gêné.

Il s'éclipsa par la salle de bain communicante vers sa chambre pour se changer, et ramener sa couverture. En effet, la différence de température était flagrante pour lui. Mais alors pour Spock, ça devait être un climat glacial.

Spock était déjà allongé et avait les yeux mis-clos. Jim ne savait pas s'il dormait et donc décida de s'allonger à ses côtés doucement, le faisant face. Il ne pouvait pas se retenir de le regarder. La couette avait glissée et découvrait son visage. Ses joues étaient aussi verte que son nez, et ses cheveux ne suivaient pas leur courbe habituellement lisse. Ses poings serraient la couverture, et il semblait si soft, si doux. Jim n'avait qu'une envie, embrasser toutes ses parcelles de peaux. Il savait que s'il continuait à le regarder, il ne saurait plus se retenir alors il vira sur son autre côté.

Aussitôt fait, des bras froids passèrent au niveau de ses côtes. Le capitaine se mordit la lèvre pour ne pas crier de surprise face à ce contact glacial. Puis, peu à peu, son corps réchauffa celui de l'autre et leurs torses se touchèrent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace. Spock bougeait doucement et avec précaution, comme s'il attendait que Jim parle et se sépare.

Doucement, le brun sourit en sentant ses membres picoter de soulagement et les bras de Spock se détendre sur sa peau. Lui aussi le sentait et cela lui fit plaisir. Alors qu'il tentait de calmer son cœur qui s'emballait à cause de leur proximité, son officier fit un geste qui n'arrangea pas la situation. Il glissa une main jusqu'à son poignet et posa deux doigts, comme s'il s'apprêtait à faire un baiser vulcain.

Jim respirait par la bouche puis finit par ne plus respirer du tout. Et aussi rapidement que les doigts étaient apparu, ils disparurent.

- Jim...éprouves-tu des sentiments à mon égard ? demanda-t-il. Ils étaient si proche que son souffle se sentait sur sa nuque.

- Je, enfin...qwaaa ??? Moi ? Nonnnn.

- Jim... Tu sues malgré le froid, tu rougis, bafouilles, es étrangement silencieux, tes pupilles sont dilatées mais surtout, ton pouls ne mens pas.

Jim pensa à quel point il maudissait que son amoureux soit un putain d'intello.

Et si depuis tout ce temps il lisait tout ses signes sur son visage et ne le lui disait tout simplement pas, le laissant espérer et se ridiculiser ?

Kirk plissa fortement les yeux en laissa une larme couler. Elle réchauffa sa joue, mais lui se sentait à nouveau froid comme glace. Tout cela était une mauvaise idée, une terrible idée.

- Jim... Spock repassa ses bras autour de ceux de Jim et lui déplia ses deux doigts avant de les poser sur son poignet également. Comme Kirk ne réagissait pas, Spock lui confirma que ce n'était pas un rythme habituel pour un vulcain. C'est pour cette raison que tu ne pouvais être cette personne avec qui pratiquer le corps-à-corps. poursuivit-il.

Jim se retourna, les larmes avaient quitter son regard. Il était dans l'obscurité, mais en sécurité dans les draps. A côté de lui, Spock semblait si grand, et lui si petit, si vulnérable avec ses sentiments. Spock aurait pu le rejeter, il aurait pu lui briser son cœur ! Mais heureusement,  ce fut plutôt le contraire qui gagna. Kirk  pouvait l'embrasser et l'aimer, et ceux, réciproquement.

Aucun des deux ne savaient lequel avait initié le baiser, mais cela n'avait tout simplement pas d'importance.



Dans l'ingénierie, la température chutait assez rapidement. Scott avait sortit son deuxième manteau et avait enfiler trois paires de chaussettes, ainsi que des gants. Il jetait régulièrement des coups d'œil à Pavel, qui lui semblait dans son élément. Il était aussi vif que Uchushen, et tout le monde le regardait. Il avait la particularité d'être seulement en manche longue et avec  une paire de mitaine et un bonnet. Le froid semblait le contourner, et toute l'équipe était soulagée qu'il s'y connaissait un minimum en technique. C'était un de seul qui pouvait toujours se concentrer et bouger sans trembler.

- Bon, il n'y a plus rien à faire, notre seul recours est les sources extérieurs. soupirait Scotty en se réchauffant les mains. Uchushen s'approcha de son père et le fit un câlin, étirant ses bras pour pouvoir l'entourer en entier. Son intention était bonne, mais il n'avait pas de chaleur humain pour le réchauffer.

Soudain les lumières s'éteignirent. Scott cligna plusieurs fois des yeux et sentit ses cils geler à cause de la buée de sa respiration. Dans le noir on voyait plus la buée s'échapper de leur bouche, et même Chekov eu un air inquiet. Cela signifiait qu'il ne leur restait plus que quelques heures.

- On pourrait faire quoi pour se réchauffer ? demanda un t-shirt rouge.

- Danser ? proposa Chekov.

Scott s'avança jusqu'aux étagères et sortit une nouvelle bouteille d'alcool pour réchauffer l'équipe. De la vodka russe à la demande de Chekov, qui n'avait sans doute pas l'âge pour boire des boissons aussi alcoolisé (mais qui était là pour critiquer ?). Quand soudain dans le noir, une lumière se s'alluma. Tout le monde se retourna vers la source et Scotty jura de surprise. Uchushen, son Uchushen était en train de briller.

- Uchushen, qu'est-ce que tu fais ?? lui demanda son père.

- J'ai une batterie externe, et je m'en sert pour vous faire de la lumière.

Une idée germa dans la tête de l'ingénieur. Si elle marchait, ils pouvaient être sauvés, et lui serait un père très fier.

- Uchushen, quelle est ta puissance de batterie ? Elle pourrait réanimer USS ?

- Calcul en cours...OUI !! En vous auriez assez de puissance pour riposter en cas d'attaque, et pour rejoindre Alpha II, qui est à 398 km de notre position actuelle. C'est la planète habitable la plus proche, et faisant partie de la Fédération.

Scotty se retourna et Chekov sauta de joie, prononçant des mots en russes qui devaient être des exclamations de joies. Scott était soulagé, et un père fier, très très fier.

Kirk se réveilla en sursaut à cause des lumières, soit, mais aussi à cause d'un terrible cauchemar qu'il venait de faire...

Chekov était en slip panthère, avec des lunettes de soleil et sortait dans sa petite tenue dans la neige. Il dansait des danses russes tout en enchaînant des shots de vodka. Un ours se joignant à lui et exécutant des danses traditionnelles russes.

Jim reprit le fil de ses pensées et se rendit, une fois l'image de son rêve chasser, qu'il suait. Ce n'était pas lié à son mauvais et terrifiant rêve, mais à cause de la pièce. Elle avait retrouvé sa chaleur normale !! Et la lumière était allumée !! Le capitaine se leva et regarda par la fenêtre les étoiles s'éloigner, le vaisseau était en marche !

Jim ne savait pas par quel miracle, mais il devra remercier toute l'équipe de l'ingénierie. Ils avaient fait un boulot de prodige. Ils avait réalisé un miracle !

Spock se redressa doucement à cause de cette agitation et papillonna des yeux. Il regarda le plafond et remarqua qu'il n'avait plus froid le torse à l'air libre. Jim se mordit la lèvre face à ce spectacle. Après coup, ce n'était pas toutes ces couches qui l'avait rendu adorable, Spock était, tout simplement adorable. Jim se jeta sur lui planifiant de le chatouiller, mais la situation se renversa bien rapidement la force de son vulcain étant bien plus importante.

BONUS :

Mc Coy marchait dans les couloirs, il cherchait Jim pour parler de ce qui venait de se passer. Mais cela faisait trois heures qu'il était injoignable. Ce n'était pas de son type de ne pas courir partout en situation critique. Il s'avançait donc vers sa chambre, quand il entendit des bruits venant de la chambre de Spock. Il trouvait cela suspect et donc colla ses oreilles contre la porte. En plus de 40 ans de vie, il n'aurait jamais cru ce qui venait d'entendre. Des rires, oui, bien au pluriel !! Il sourit en reconnaissant la voix de son dépressif de vulcain qui ne souriait jamais.

D'un autre côté, l'homme fut soulagé, la tension sexuelle qui s'émanait des deux l'aurait tué, mais bientôt, le docteur reprit sur sa joie. Mc Coy se demanda, que pouvait leur causer tant de joie ? Et il se décala, avec horreur tentant de supprimer le cauchemars qu'était l'image d'un Spock souriant, et de ses deux amis faisant...vous savez quoi.

Si le docteur su que ce n'était qu'une partie de chatouille ? Non, jamais. Mais vous pouvez penser qu'il était moins choqué à les imaginer faire les adultes  qu'à partager des jeux enfantins. Quoi que, ça lui aurait fait un bon gros dossier pour les humilier le jour de leur mariage.

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