Un repas vert

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- Pourquoi tu stresses Jim, tu as déjà rencontrer ses parents ! dit le docteur en cherchant de l'alcool. Leur journée était terminée donc il avait le droit.

- Oui mais je les ai rencontrer sous Kirk-capitaine-du-vaisseau, là ça va être Jim-le-petit-ami-humain-de-votre-fils !! Dont je ne vous en ai jamais parler d'ailleurs, Spock n'entretiens pas ce type de conversation avec ses parents.

- Bon, dis-moi juste ce que tu veux que je fasse pour qu'on en finisse.

Kirk se retourna et piocha prit quelque chose de la chaise derrière la table. Il tendit ensuite devant lui deux tenues.

- Ok laquelle ?

- Oh mon Dieu... fit Mc Coy en se laissant tomber sur la table.



Spock et Kirk étaient maintenant sur Vulcain. C'était le soir, un soleil s'était couché mais l'autre descendait toujours, donc il y avait une drôle de lumière qui les éclairaient. Elle rendait les paysages déjà de couleur chaud presque fluorescent.

Jim remarqua en marchant que quelque chose lui manquait, et il se rendit compte que c'était la main de Spock. En effet, son petit-ami était plus à l'aise pour montrer de l'affection publique devant des humains, qui, pour eux se tenir la main était un geste naturel. C'est vrai que lorsque l'on regardait les habitants de la planète marcher dans la rue, tout le monde se tenait à distance respectable, et marchait les mains dans le dos. Alors l'humain ne prit pas même la peine de demander et continua de marcher en silence, laissant son cerveau faire la conversation pour deux.

S'il paniquait ? Noooon, Jim avait connu des situations plus extrême, plus...stressante tout de même. Ce n'était pas des parents qu'il avait déjà vu qui le faisait peur !!

En fait si. Dès qu'il aperçu la maison de Spock, il eu une envie de prendre ses jambes à son cou, ou attraper la main de son petit-ami ainsi que de la serrer très très fort. Il savait que ses parents étaient gentils, la preuve il s'inquiétait pour leur fils, c'était moins évident pour Sarek, mais depuis la dernière fois, Kirk avait supposé que leur relation s'était améliorée. Du moins, à leur façon. Et puis Amanda, elle était humaine et Jim était doué avec les humains. Théoriquement, rien ne pouvait mal se passer. Pas vrai ?

Spock se mit devant sa porte et toqua trois fois. Il n'entrait même pas dans sa propre maison, et attendait qu'on vienne lui ouvrir.

- Oui ? Spock !!! Oh ! Et Jim ?! fit Amanda en souriant mais regardant son fils. Jim comprit par ses yeux que son petit-ami vulcain n'avait pas même prit la politesse d'informer sa venu. Ok, touché, mais là n'était pas le moment pour passer leur nerfs dessus. Ce n'était pas pardonné, mais partie remise. Entrez, entrez !! fit-elle en faisant de son mieux pour ne pas montrer sa surprise.

Le couple fit diriger dans le salon où Sarek se leva. Depuis la dernière fois il avait prit quelques cheveux blancs, mais semblait plutôt en forme. Par contre, si la réaction d'Amanda avait été cacher, celle de son mari était enterrée très profondément au sol. Il resta impassible, pas même un haussement de sourcil. Jim se sentit de trop et incapable de rester stoïque. Pourquoi Sarek regardait Spock fixement, et pourquoi Spock le regardait fixement sans rien dire ?? Y avait-il un problème ?

Amanda vit la détresse de Jim et les invita donc à se mettre à table.

- Comment vous portez-vous Sarek ? demanda Jim ne supportant plus le silence pesant.

- Est-ce une de vos formules humaines pour me demander si je me suis rétablis de ma condition ?

- Sarek !! fit Amanda.

Jim sourit et pencha la tête, faisant mine de regarder sa nourriture. Il aurait tellement aimé avoir du soutien à côté de lui. Tout ce qu'il avait envie de faire c'était de retourner dans sa chambre et dormir pour le prochain siècle, espérant que quelqu'un oublie cette évènement, ou alors d'enlacer Mc Coy. C'est là qu'il se rendit compte que le docteur était vraiment son supporter émotionnel. Sans lui il se serait brisé en un millions de petit morceau déjà.

Sarek posa ses couverts et se redressa. Tout le monde savait qu'il allait dire quelque chose, mais personne ne s'attendait à une telle "indiscrétion" de sa part.

- Veux-tu faire une fusion mentale avec lui, Spock ?

A la façon dont Spock verdit, Jim savait que cela pouvait être l'équivalent de "avez vous coucher ensemble déjà". Malheureusement, la question ne lui était pas adressé, donc il ne pouvait pas sauver son petit-ami. D'ailleurs, comment ses parents avaient-ils compris qu'ils étaient ensemble s'il ne leur avait pas même dit ? C'est vrai que inviter son capitaine dans sa maison d'enfance avec ses parents n'était pas un geste discret, mais tout de même, leur avait-il parler de lui ? Jim sourit à cette idée mais reprit ses esprits en se rappelant de la situation.

- Sarek !! fit encore une fois Amanda et regardant son fils avec des yeux compatissants. Demander à un vulcain de parler de chose personnel était un exploit. Kirk se remémorait en combien de temps il avait du attendre avant d'avoir pu commencer à lui parler de choses plus personnels. Ça avait été un long chemin. Mais lorsque le brun avait comprit la vraie nature de ses sentiments, le processus pour le lui faire comprendre avait sembler infini.

- Père, je ne sais pas. Peut-être oui, un jour.

Et Spock pencha sa tête vers son assiette pour se cacher de l'embarras. Jim ne l'avait jamais vu aussi gêné et mal à l'aise de sa vie. C'était peut-être le don de son père, et la raison pour laquelle il ne mentionnait jamais sa famille.

Puis, soudainement, son petit-ami annonçait qu'il allait se retirer et prit son assiette avant de partir. Jim resta seul, ne sachant que faire : suivre Spock, ou rester à table à affronter ses parents ?

S'en suivit d'une discussion muette par le regard entre Sarek et Amanda. Le capitaine ne savait pas s'il pouvait parler à distance mentalement, ou s'ils arrivaient à se comprendre par le regard seulement. Mais après une éternité, Sarek se leva et emprunta  le même chemin que son fils.

- Well...Ce n'était pas si catastrophique, si ? demanda Amanda tentant de positiver.

Jim se permit de soupirer et de s'écrouler sur sa chaise. Il ferma les yeux : c'était un désastre, oui ? Malgré toutes ses simulations, il n'avait jamais imaginé une tension pareille. Et dire qu'il restait quatre jours ici encore le tuait. Peut-être qu'ils n'étaient pas prêt, peut-être qu'ils s'étaient trompés et qu'il était trop tôt pour eux deux ??

- Oh Jim... vient, j'ai une idée.


Sarek toqua doucement à la porte. Il entra et retrouva son fils dans un tableau qui bouleversa son cœur. Son fils, sa chaire, son sang était assis sur le coin de son lit, regardant ses mains comme il l'avait fait encore 20 ans plus tôt. Quand il se maudissait pour être fruit de leur union. Dans la même pièce où il avait décidé de devenir vulcain, mais dans cette pièce qu'il était partit aussi à la recherche du meilleur, car, en étant son père, il savait très bien que cette planète le méritait. Elle ne méritait pas toute la famille S'chn-T'Gai, mais Sarek, lui, n'avait pas été assez courageux pour leur faire tête. Et ce qu'il n'arrivait pas à lui dire, était tout cela. A quel point il admirait son fils, à quel point il le trouvait courageux et à quel point il était fier. Son ressentit à son égard était si puissant que de temps en temps, il sentait son cœur battre et se demandait si son fils n'avait pas attendrit son organe vital.

Car au final, le plus beau jour de sa vie avait été lorsqu'il avait pu tenir ce petit être vulnérable aux oreilles pointues dans ses bras. Tous les problèmes s'étaient envolés en un clin d'œil.

Il entra donc, et du faire face à son fils, qui avait 20 ans de plus, comme souvent il l'oubliait. Il vit une perle couler qui scintillait grâce au soleil. Une larme !

Sarek éprouva, ce que nous, humains, pouvons appeler du regret.  Il ne savait pas que son fils se sentait si attacher à cet humain, à Jim. Que peut-être, s'il le présentait c'était parce qu'il sentait à son égard les même sentiments inexplicable qu'avait ressentit son père à propos de sa mère.

Sarek se souvenait, des décennies plus tôt, tout ce qu'il avait fait pour construire cette famille, tout ce qu'il avait fait pour pouvoir se marier avec Amanda, tout fait pour obtenir un hôpital qui voulait bien aider à faire accoucher un enfant de deux mondes. Et au final, c'était lui qui avait mener cet accouchement. Il se souvenait ce sentiment de réjection pour aimer, pour ne pas avoir été introverti dans sa culture.

Et au final, les fois où il avait été le plus baissé, c'était quand Spock rentrait de l'école et ne parlait pas à table, car il ne pouvait pas raconter quelques choses de positif qui s'était passé en cours aujourd'hui.

Alors Sarek remarqua à quel point il ne voulait pas gâcher leur relation. Il s'assit donc à ses côtés et passa, pour la première fois depuis longtemps, un bras autour de lui. Peut-être, que pour son fils, il manquait d'humanité. Alors il voudrait bien essayer.


Quand Sarek et Spock revinrent au salon, c'était pour retrouver Jim et Amanda emmitouflés dans des plaids  sur le canapé, à regarder des albums photos. Spock se remémora quelque chose que Jim lui avait dit, que montrer des photos de son enfance était un cliché typique humain lorsqu'une personne de la relation présentait l'autre à sa famille.

Les deux vulcains s'arrêtèrent pour contempler les amours de leur vie, avec le même regard, car tel père, tel fils.

Ils les voyaient rire, chose qu'ils n'avaient jamais fait ensemble. Puis, les joignirent. Malheureusement, Spock eu le droit à une deuxième dose d'embarras, quoi que, il préférait cet embarras. Amanda montrait une photo nu de petit Spock.

- Amanda, très chère, je ne comprends pas pourquoi tu gardes ces photos nus de votre fils.

- Et toi, Sarek, mon cher, dis comme ça, tu me fais passer pour une pédophile.

Spock et Kirk virent un court sourire parcourir les lèvres du père, avant que les deux parents joignent leur deux mains en baiser vulcain. Spock retira son bras de son dos, et le laissa glisser doucement, tout le long de celui de Jim. Ses doigts frôlèrent d'abord sa paume, et le brun déplia ses doigt en guise d'invitation. Lorsque leur main se joignirent, en un contact humain, les deux sentirent des picotements sous leur peau à cause des facultés vulcaines. Mais ce n'était pas négatif. C'était juste parfait.

- Mère, je dois avouer aussi ne pas comprendre l'objectif de cette photo.

- Oh arrête Spock, ce n'est pas comme si je ne t'avais pas vu nu avant ! dit Jim en souriant. Amanda explosa d'un rire de surprise tant dis que Spock et Sarek verdirent.

Bientôt, les deux humains leur cédèrent une place, et Jim comprit que s'il avait pensé que Spock n'avait pas grandit dans un cadre d'amour, il s'était tromper sur toute la ligne. La situation de repas avait été gênante, car Sarek ne savait tout simplement pas exprimer son inquiétude envers son fils. Et donc Kirk chercha le regard de son amour. Ils se sourirent, plus ou moins, et comprirent que tout irait bien.

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