Une annonce (suite de 'Petit chapitre :)')

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J'ai fais un copié collé du début de 'Petit chapitre :)' comme ça y a l'histoire entière d'un seul coup :) Bonne lecture !



- Aller, admettez Mr Spock.

- Je n'ai rien à admettre capitaine.

- Avouez que vous avez agis par émotion et d'une manière totalement illogique !!

- Négatif.

Sur ce, les portes du turboflit s'ouvrir. C'était une journée qui s'annonçait comme tout les autres, toutes l'équipe enfin de nouveau réunie après l'épisode sur Vulcain.

- Rooooh, Spock, admettez au moins que vous êtes rassurez que je sois sain et sauf.

- Vous êtes sauf, peut-être, mais pas sain.

Kirk fis la mou et croisa les bras en entrant sur la passerelle alors que Bones pouffait déjà de rire. Son amitié avec Spock ne faisait que grandir quand ils étaient deux à se liguer contre Kirk. Et Kirk était particulièrement énervant depuis leur retour de 'l'incident' sur Vulcain que Spock ne voulait pas mentionner. Kirk essayait de faire avouer à son têtu de Vulcain qu'il avait agis par émotion lorsqu'il l'avait revu bel et bien vivant dans l'infirmerie.

- Vous étiez bien prêt à démissionner tout de même. Ma fausse mort vous a pas mal inquiétez.

- Kirk, laisse-le, le pauvre. Dit Bones qui en avait déjà marre de les entendre sur à combien les deux s'aimaient. Le pire étaient que les deux ne le savaient sûrement pas encore.

- Pour une fois, je suis d'accord avec le Dr. Mc Coy.

Kirk s'assit sur son siège et l'équipe autour les regardaient avec des airs interrogatifs. Personne ne comprenait se qui s'était passé dans cette infirmerie, mais à présent, tout le monde voulait savoir.

De toute façon, Uhura le saura tôt ou tard en discutant avec Nurse Chapel. Elles se livraient les potins du vaisseau, et oh mon dieu, qu'il y avait des dossiers dans l'infirmerie, Paveł suivant un traitement contre les boutons d'acné, des membres de l'équipage qui venaient pour 'coeur cassé' ou autre....

Parfois c'était difficile d'entretenir une vie dans un si petit endroit, mai apparemment, Kirk, Spock et Bones arrivaient a avoir encore des secrets. Du moins, pas pour longtemps.

La journée se finie doucement et l'éclairage automatique se baissa vers une lumière orangée. Un part un, leur service finie, quittèrent les lieux.

- Bon, je vais aller me coucher. Dit Kirk et s'étirant et baillant. Et fait de même, Spock. Ne me sortez pas un charabia que vous n'avez pas besoin de sommeil ou quoi que ce soit, allez dormir. C'est un ordre.

- À vrai dire Jim, j'aurai besoin d'échanger quelques mots avec Spock.

Le vulcain fronça tout simplement d'un sourcil.

- Bones... Quand est-ce que tu cesseras de critiquer mon autorité euhhh.

- Rien de grave, docteur ? Demanda Spock, intrigué.

- Non, mais je préférais vous parler seul à seul.

Jim se retira en traînant des pieds. Ils avaient perdu l'habitude de rentrer seul dans sa chambre. Il raccompagnait Spock, parfois il buvait de l'alcool (et pas Spock) et ils discutaient, ou alors jouaient au échec galactique. Ils étaient à 101 partie gagnées contre 102 pour Spock. Mais il comprit qu'aujourd'hui il devrait rentrer seul et attendre que la fatigue vienne le chercher pour le transporter dans son sommeil. Il se rendait compte à présent de sa solitude. Il était si bien entouré, mais n'avait personne à qui souhaiter bonne nuit, à qui enlacer dans son lit où avec qui se réveiller, avec les cheveux en bataille, l'air endormi, les baisers et les disputes.

Scott se considérerait marié à son travail, ce qui n'était pas faux en sois, et Spock, et bien Spock était lui-même. Il n'avait pas refusé T'Pring, une belle, jeune et intelligente vulcaine de nom pour rien.

- Bien. Bonne soirée alors messieurs. Dit Kirk. Il appuya sur le bouton et disparut quelques secondes plus tard derrière les portes.

- Bien, commença Bones. Il s'interrompit tout de même pour lire le regard de Spock qui continuait de fixer la porte comme si Kirk allait revenir d'un moment à l'autre. Le pauvre avait l'air totalement perdu.



- Et bien Docteur, qui y a-t-il ?

- Vous savez très bien que je ne suis pas là pour vous parler santé, Spock.

Le vulcain haussa un sourcil faussement surpris. Après tout, même s'il avait du mal à gérer les émotions en présence de Kirk, et qu'il n'arrivait pas très bien à comprendre les sentiments, Spock n'était pas sot. Il savait très bien de quoi il voulait lui parler, comme tout le monde au final. A croire que la conversation de ce matin avait fait le tour du vaisseau.

- Votre réaction Spock. Je viens vous parler comme ami- Bones vit la tête que fit Spock et soupira, Oui car je vous considère comme un ami, que vous le vouliez ou non, je sais bien trop de choses sur vous et inversement pour qu'on se néglige. Puis, si vous ne voulez pas en parler, je dirais à Jim que vous lui mentez depuis le début. Oui, je sais aussi Spock que le vulcain n'ont pas moins besoin de sommeil, et que vous faites juste pour que Kirk se couche plus tôt. Vous savez juste très bien prétendre. Mais on ne trompe par un médecin.

Spock s'approcha des vitres et grimaça avant de reprendre un visage neutre. Tout de même, son cœur s'accélérait en comprenant que Bones savait tout. Il fallait absolument qu'il le garde secret. Premièrement, parce que Jim le saurait, mais aussi parce que Spock tentait de prendre en main son amour pour Jim : il voulait le contrôler, et l'enlever si possible. Pour un vulcain, tomber amoureux était très rare, bien que son père l'eut fut. Mais tomber amoureux envers le sexe opposé prônait l'illogique. On était bien au 23e siècle, mais les hommes ne tombait toujours pas enceinte, alors une telle union était illogique chez les vulcains, bien qu'ils n'avaient rien contre, c'est juste qu'il ne comprenait pas. Et Spock, ne tenait pas à se décrédibilisé à ce point. Cette place qu'il avait tant souffert pour protéger... Il s'était battu pour prouver qu'il était le meilleur de vulcain, bien qu'en étant un qu'à moitié. Il avait décidé de rêver grand, et le voilà, à présent, sur un vaisseau pour cinq ans, tombant amoureux en perdant tout contrôle de ses faits et gestes près du capitaine du vaisseau, qui lui, passait conquête après conquête. Et Spock savait qu'il ne pourrait pas être qu'un conquête de plus.

A croire que Kirk restait bien dans son rôle, conquérant de l'univers, conquérant des cœurs.

C'était si injuste !

- Hé bien docteur, que voulez-vous ? dit-il au bout d'un moment à la surprise de Mc Coy qui s'attendait à ce qu'il nie.

- Pour commencer, vous pouvez lui dire ce que vous ressentez. Il en serait ravies, plus que vous le pensez même.

- Docteur, vous, qui prétendez si bien me comprendre, vous devriez comprendre qu'il m'en est alors, impossible.

Spock ne lui faisait toujours pas face alors Bones ne s'empêcha pas de lever les yeux au ciel, quoi que dans l'espace il n'y avait plus vraiment la notion de ciel.

- Votre père à bien marié une terrienne !

- Là n'est pas le problème. Je ne sais pas qu'elle image vous avez des vulcains, mais ils n'excluent pas les mariages du même sexe, ils ne les comprennent tout simplement pas, d'un point de vu logique bien sûr. Et moi, je ne comprend pas pourquoi je parles de cela avec vous. Bonne soirée docteur. dit-il coupant court la conversation. Et il sortit laissant Bones encore plus désespéré. Spock sentait son regard dans son dos, mais il ne se retourna pas. D'ailleurs Spock garda la tête haute jusque dans sa chambre. Ce n'est qu'une fois les portes automatiques fermées qu'il se laissa fondre contre le mur.

Dans toutes ses explications, aucunes n'étaient vraies. La vraie raison du 'pourquoi il ne le disait pas à Kirk qu'il l'aimait', c'était qu'il avait peur qu'il ne l'aime jamais, lui, un vulcain peu émotif. Il avait peur que Kirk ne le trouve pas assez humain.

Et c'était bien la première fois qu'il souhaitait être plus humain...


- Bonjouuuur ! dit Kirk en arrivant tout sourire sur le pont. Mais il remarqua dès lors l'ambiance tendue. Ainsi la journée s'écoula. Elle paressa très longues car Kirk faisait des blagues dans le vide. Tout le monde remarquait que quelque chose n'allait pas, mais personne ne savait quoi. Hormis Spock et Mc Coy. Et c'est à la fin de la journée que Mc Coy demanda encore à voir Spock.

- Vous allez finir par me le voler ! dit Jim jaloux.

- A ce que je sache, Spock n'appartient à personne. dit Mc Coy. Spock, de son côté rougit. Il ne comprenait pas cette réaction, mais soit, il était impuissant face à ses réactions chimiques.

- Bien. Bon soir Spock. dit Kirk en faisant exprès de ne pas saluer le docteur. Il partit en boudant et Mc Coy soupira, 'un vrai gamin' pensa-t-il.

Une fois que les portes automatiques soient fermées, Mc Coy compta trois secondes et se retourna de nouveau vers Spock qui n'avait pas finit de verdir. Il regardait ses pieds et le docteur soupira encore une fois. Il aurait bien besoin d'un verre face à ces adultes qui se comportaient comme des adolescents.

- Mc Coy, dit soudainement Spock, pour une fois il ne l'appelait pas docteur, ni rien. C'était lui qui commençait à parler en plus : hier, tout ce que je vous ai dit était un mensonge. Enfin, pas tout à fait, car les vulcains ne mentent pas. Je vous ai juste caché la vrai vérité. Si je n'exprime pas la nature de mes sentiments vis-à-vis Kirk, c'est que j'ai...j'ai peur. dit-il honteux. Mais Mc Coy ne se moqua pas, c'était courageux de sa part de parler de ses sentiments. J'ai peur que Kirk ne m'aime pas car je ne suis pas émotif, pas assez...humain.

Et là, le docteur eut envie de crier. Comment ça pas assez humain, et comment ça pas assez émotif ! Il était donc fou, ou aveugle, mais c'était sûrement le vulcain le plus sensible et attentionné qui existe ! De se faire du soucis, d'avoir peur, d'être amoureux, tout ça c'était des émotions ! Alors le docteur ne manqua par de lui faire savoir.

Spock était en contradiction avec lui-même. Il détestait sa part humaine, qui lui avait causé tant de difficultés dans sa jeunesse, mais à présent il haïssait sa part vulcaine, car il n'osait plus exprimer ses sentiments, et il était...trop différents.

- Dites-moi Spock, pourquoi aimez-vous Kirk. demanda Mc Coy.

- Je l'aime parce que... Et bien, il m'apporte paix. Quand je suis avec lui, c'est comme si ma partie vulcaine et ma partie humaine cesse de se chamailler. Avec lui je peux me montrer parfois sensible, sans plus autant en perdre mon statut de vulcain. Et puis, son sourire est très communicatif, et je n'ai aucun problème à lire ses émotions. Puis, c'est notre capitaine après tout. Je ne dirais pas que l'intelligence ne joue pas, ni...sa beauté dit-il presque en chuchotant, honteux de ressentir une attraction physique et pas seulement mentale. Ses yeux aussi, comment il se préoccupe de tout le monde, même ceux qui ne se montre pas tout à fait juste envers lui, il ne les traitera pas différemment. J'aime comment son amour n'a pas de limite...

Spock continuait et Mc Coy souriait. C'était bien Kirk tout cela, et la façon dont Spock le voyait était magnifique. C'était comme si Kirk était un sujet à part entière, qui fascinait notre vulcain qui ne pouvait plus se taire. Il le décrivait avec une précision scientifique.

Ce que, par contre, Spock ne savait pas c'est que Kirk, étant le capitaine avait accès aux caméras du vaisseau du poste de sa chambre. Et, trop curieux de savoir ce qui retenait ses deux amis, il était aller les espionnés, et maintenant il écoutait ce magnifique monologue. D'un côté, il se sentait mal pour les avoirs espionnés ainsi et découvrir ce que Spock pensait de lui malgré lui, et d'un autre côté il était ravie d'entendre cela.

- J'imagine que je n'ai plus besoin de vous menacer de dire à Kirk que les vulcains n'ont pas moins besoin de sommeil dit Mc Coy en riant.

Kirk, de son côté poussa son plus beau 'quoi ?' lui qui tout ce temps s'était permis de partir plus tôt laissant le vulcain derrière lui ! Maintenant il comprenait ses 'bonsoirs capitaine', mais n'empêche, il n'avait pas à lui mentir ainsi. Et quelle idiot cela faisait de lui, de l'avoir cru ! Oh Kirk rit seul, presque en pleurant d'émotion. Et lui qui croyait être le seul à l'aimé. C'était un soulagement. Alors, Kirk appuya sur le bouton pour communiquer avec le pont seulement.

- Hem...Bonsoir ? dit-il. grâce à la caméra il vit Spock et Bones lever la tête. Spock, petit coquin et je t'ai cru que tu n'avais pas besoin d'autant de sommeil qu'un terriens ! Et toi, Bones, pourquoi tu m'as rien dis !!

Le pauvre Spock devint vert comprenant que Kirk avait tout entendu.

- Et Spock, moi aussi je t'aime. Et je ne t'ai jamais trouvé pas assez humain ni pas assez émotif. Tu es parfait comme tu es.

Spock regardait à présent la caméra de surveillance et lui souriait.

Quand, alors que Kirk contemplait l'amour de sa vie, il reçu un appel de communicateur : c'était Scott qui lui disait :

- Hem...Capitaine, comme vous le dire... Vous vous êtes trompé de bouton et, enfin... Tout le vaisseau vous a entendu. Le sourire de Kirk disparu et il se sentit mourir de honte. Capitaine, capitaine ! dit Scott, mais il ne répondit plus.

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