Une curieuse personne (partie I)

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Jim n'avait jamais été un homme de terre.

Du haut de ses quelques mois, il ressemblait à un bébé humain normal, petite touffe blonde, bras potelés, gazouillant gaiement dans les bras de ses parents. D'ailleurs, son père, était un astronaute, un des premiers de la nouvelle institution United Nations, qui remplaçait l'ex post spatial NASA. Au dessus de son berceau électronique qui repérait un rythme cardiaque inhabituel et qui le berçait pour qu'il se rendorme aux heures de nuit, se trouvait ces petites décorations. Des étoiles, des planètes et un petit vaisseau. Un vaisseau pas n'importe lequel, de technologie USS, réacteur pouvant aller jusqu'à  20 kilomètre par seconde, battant Voyager 1 lancé 300 ans plus tôt, en 1977, d'environ 3 kilomètre par seconde.

A ses six ans, avec son école, Jim Kirk, étant bien l'enfant de son père, avait construit avec du carton et de la peinture un costume d'astronaute, imitant ces tenues obsolète utilisé au début XXe siècle. Ensemble, pour la fête de son école, les élèves avaient organisé une petite pièce de théâtre, retraçant l'arrivée de l'homme sur la Lune pour la seconde fois.  A vraie dire, il n'y en avait plus vraiment eu après 2050, car les Hommes s'étaient focalisés sur Mars, vu que la Terre atteignait début 2100 les 10 milliards d'habitant. Ainsi, Jim pouvait s'estimer heureux d'être né dans la ferme américaine de ses grands-parents, et, enfin, de sa mère. Maintenant, il n'y avait plus que 5 milliards d'habitant sur Terre. En effet, de grandes campagnes pour habiter sur Mars avaient fait leur effet, plus la hausse des salaires avait incité les humains à aller s'installer là-bas. Et maintenant, ils étaient près de 6 milliards.

A sept ans, Jim Kirk connaissait tout de Mars, en commençant par les bases, sa superficie, Maxine Ptarf, la première extraterrestre présidente d'une population humaine. Il connaissait aussi sa composition, comment la ville fonctionnait là-bas pour avoir suffisamment d'oxygène. Pour son exposé, il avait même présenté le système Solariens, système présent à quelques millions de milliards de kilomètre de leur système solaire. Le robot professeur avait été très impressionné, et le petit Jim repartait avec le prix du meilleur élève de l'année.

Le soir, il ouvrait sa fenêtre, peu importe les saisons, et scrutait le ciel, les étoiles. Il les admirait, connaissait leurs noms comme si elles faisaient parties de sa famille.

Lors de son anniversaire suivant Jim avait déjà regardé tout les Star Wars. Et, pour célébrer ce jour, George S. Kirk, le père de Jim, l'avait fait passé illégalement dans la base spatial dans laquelle il travaillait pour l'emmener dans l'espace. Pas très loin, mais suffisamment éloigné pour que Jim ressente quelque chose. Depuis son enfance, il était sur Terre, bien qu'il avait toujours le nez en l'air, vers le ciel. Et une fois lâché dans cette immensité noire qu'était l'espace, le jeune garçon ne pouvait s'empêcher de fixer la Terre. C'est comme si on t'arrachais à ton nombril. Sur le coup, Jim s'était tu. Lui qui avait toujours quelque chose à dire, il s'était tue. Et son père avait sourit, satisfait.

C'est cette même année que Jim demanda qu'on l'appelle James, un nom plus sérieux pour un gamin érudit. Il portait des lunettes aux branches noires, s'habillait basiquement et portait un collier avec Mars dessus. Il y rêvait d'y habiter, apparemment c'était la nouvelle Atlantide, un terre puissante, et encore meilleurs que la Terre.

Mais, alors que son père revenait pour les vacances de son travail sur Mars, une anomalie se passa, et le vaisseau de George Kirk se carbonisa en de millier de petites étincelles dans l'atmosphère, sous les yeux de son fils qui guettait son retour. Il avait comprit, juste en voyant à la vitesse à laquelle le vaisseau de son père revenait que quelque chose clochait.

A l'enterrement, dans une tombe symbolique car on avait pas retrouvé son corps, les équipes qui surveillait son atterrissage racontèrent à Wiona Kirk qu'ils avaient perdus toutes possibilité de le joindre. Et qu'ils étaient sincèrement désolé, naturellement. Mais toutes les étoiles du monde, tout l'argent de la galaxie ne lui ramènerait pas son père.

James avait alors arrêter de regarder les étoiles le soir. Du haut de ses dix ans, le ciel qui lui avait toujours paru si proche se trouvait maintenant inatteignable. Il fermait ses volets, arracher toutes les étoiles fluorescente collées sur son plafond, jusqu'à ce qui ne reste qu'une chambre vierge. Sa mère vit sa réaction mais ne dit rien. Il avait toujours été plus proche de son père, c'était à lui qu'il se confessait d'habitude, et donc, elle n'avait jamais été préparée pour les bons sentiments.

C'est donc ainsi, que les années passèrent, où cette rancœur grandissait dans sa poitrine et que James redevint Jim, ce gentil garçon toujours avec une moue, qui aidait sa mère à la ferme. Il pensait que sa vie resterait à jamais aussi longue, et que pour toujours il serait fâché. Mais c'est le premier jour d'été, qu'une chaleur épouvantable tapait la région. Jim, alors âgé de 10 ans s'était posté devant sa fenêtre qu'il avait ouverte, et la nuit tombait doucement, apportant une fraîcheur et une douce brise. Le vent semblait caresser son torse nu, et le temps semblait long, comme une image animée.

  C'est dans ce cadre paisible, alors qu'en dessous sa mère va ramener les poules dans leur cage, qu'il voit au loin quelque chose de scintillant. D'étrangement scintillant. Le jeune garçon pensait alors à un météore, mais c'était bien trop petit, et ça brillait comme un vaisseau spatial... Toutes ses craintes revinrent et il vit le vaisseau de son père, scintillant de la même manière, se crashant devant ses yeux. Avec urgence, Jim ouvrit son tiroir qu'il n'avait pas touché depuis deux ans maintenant, et sortit son petit poste radio et ses jumelles. Il zooma et fit une mise au point, l'OVNI allait si vite qu'il était difficile de suivre avec un tel grossissement, mais qu'importe qui c'était, ils étaient dans un danger imminent.

Le blond activa sa radio et régla son champ de sorte à ce qu'il atteigne à peu près le vaisseau.

" Allô ! Ici Jim T. Kirk, résidant à la ferme vers le Sud de votre position. Qui êtes-vous ? Avez-vous besoin d'aide ?"

Aucune réponse et la fréquence ne captait rien. Jim se lécha les lèvres, nerveux. L'objet arrivait de plus en plus rapidement sur la surface de la Terre. Ils allaient se crashé. Jim se leva de sa chaise et répéta son message, élargissant son champ, encore et encore, répétant son message  en U-Wok approximatif car il commençait que maintenant à l'apprendre en cours. Quand soudain-

Jim entendit des voix, une masculine qui paraissait assez contrôlée, une féminine mais ce qui le marqua le plus, ce fut une voix d'un enfant, d'un garçon. Il semblait assez terrifié et là Jim n'y tint plus. Il s'était dit qu'il ne se fourrerait plus dans des situation insolite, il avait suffisamment souffert avec son père. Mais là, s'il ne les aidaient pas, cet atterrissage pourrait leur être fatal.

Le blond descendit en courant ses escaliers et passa devant sa mère qui le regarda partir, pensant qu'il allait encore jouer dans les champs de blés.

" Rentres avant que le nuit tombe !" eut-elle le temps de crié. Mais son fils était déjà partit.

Jim courrait, à perdre haleine, et aussi rapidement que ses petites jambes de gamin lui permettait. Il n'avait pas prit le temps d'enfiler un t-shirt donc maintenant la fraîcheur du couché de soleil l'enveloppait, et même s'il se protégeait de ses bras, les feuilles des blés lui flageolait la peau. De plus, il était pied nue, et la terre sèche formaient des petits cailloux qui lui piquait les pieds comme s'il marchait sur des braises. Toujours la radio à la main, il tentait de réétablir un contact, mais c'était silence radio. Au bout d'un moment, il sentit le sol trembler et un bruit l'arrêta dans sa course, il se boucha les oreilles et fut projetés quelques mètres plus loin.

Quelques instant passèrent avant que Jim ne puisse reprendre connaissance de ce qui venait de se passer. Il avait la tête qui tournait, une acouphène qui lui déchirait les tympans et le ciel était éclairée d'une étrange couleur, d'autant plus que ça sentait le brûlé. Le blond se leva tant bien que mal, recouvert de boue et constata enfin les dégâts. Les maïs étaient cassés ou couchés, mais bien pire, le vaisseau était atterrit. Quand était-il du petit garçon dedans ? Et de ses parents ?

Jim courut, mais ses jambes flanchèrent et sa tête lancinante lui en empêchait, et il cracha, cracha du sang. De ses mains qui tremblaient, il toucha le derrière de sa tête, où le sang rouge vint tâché ses beau cheveux d'or.

Jim vit le sang sur ses doigts et commença à paniquer. Trop de choses déclenchaient ces souvenirs qu'il déniait. Alors le petit garçon s'évanouit et la dernière chose qu'il se souvint fut son corps tiré vers la haut et sa tête pendouiller mollement...

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