Une curieuse personne (partie II)

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Jim vit le sang sur ses doigts et commença à paniquer. Trop de choses déclenchaient ces souvenirs qu'il déniait. Alors le petit garçon s'évanouit et la dernière chose qu'il se souvint fut son corps tiré vers la haut et sa tête pendouiller mollement...


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Quand Jim se réveilla, il était chez lui, dans son salon, sur une chaise. Sa tête lui semblait lourde, et lorsqu'il la toucha, il sentit un bandage entourer sa tignasse blonde. De plus, ses pieds étaient bandés et son torse pansé. Bref, il ressemblait à un soldat de guerre.

A peine ouvrit-il les yeux, qu'il sursauta. Devant lui résidait un homme à la figure austère, entouré d'un plaid alors qu'il faisait chaud dans la maison. A sa droite, le petit garçon précédemment entendu à travers la radio, et à gauche, une femme qui semblait peut-être un peu plus jeune que sa propre mère. D'ailleurs, il tourna sa tête et sa mère tenait un fusil en leur direction. Jim paniqua un peu, mais réussit tout de même à ne pas trop manifester son affolement.

- Maman..? dit Jim, la langue pâteuse.

Mais elle ne dit rien. Elle avait de la paille dans ses cheveux de même couleur, son débardeur blanc sale et ce regard farouche. Son fils revint alors vers les trois personnes. Il remarqua enfin pourquoi elle les menaçait : les deux hommes avaient des oreilles pointues comme des elfes dans les histoires terrienne, et des sourcils à la verticale. Des cheveux étrangement parfais malgré le crash. Mais la femme à ses côtés avaient des oreilles semblables à celle de Jim, et des sourcils arrondis comme les siens. De plus, sa peau était beige/rosâtre et pas dans ces teintes de verts. Le petit garçon croisa le regard de Jim et regarda systématiquement ailleurs, tenant un bol de thé entre ses mains. Il tremblait de froid, alors qu'il devait faire une trentaine de degrés, vu que sa mère n'avait pas aéré le salon de leur maison encore.

- Qui êtes-vous ? demanda Wiona. D'où venez-vous ? Pourquoi mon fils est-il dans cet état, hein ? Que lui avez-vous fait ?

- Maman- voulut commencer Jim, en prenant leur défense, mais la femme accompagnatrice des deux autres prit la parole calmement, souriant.

- Nous avons eu un problème de vaisseau et nous nous sommes diriger vers la planète la plus proche, qui était la Terre. Nous avons intercepter un message de votre fils. Mais, comme notre vaisseau crashait, nous avons pris la capsule d'urgence, mais dedans il n'y avait pas de moyen pour lui répondre. J'imagine que votre fils et venu voir notre vaisseau qui s'est crashé et s'est prit le souffle d'air. C'était très courageux de ta part, petit, mais pas très intelligent. Tu aurais pu t'en sortir beaucoup moins bien.

- Comment osez-vous l'insulter alors qu'il a essayé de vous sauver ! Et comment savez-vous parler notre langue !?! continuait Wiona en tenant plus fermement son arme.

- C'est que je suis terrienne. Je m'appelle Amanda, voici mon mari, Sch'n T-Gai Sarek, et notre fils, mi-vulcain, mi-terriens, Sch'n T-Gai Spock.

Wiona baissa son arme et les scruta longuement. Elle réfléchissait à si elle devait leur faire confiance ou pas.

- Je vous garantis que nous avions pas prévu d'atterrir dans vos champs de blé. Nous vous présentons nos excuses. Dit Sch'n T-jenesaisplusquoi Sarek. La blonde fut d'autant plus surprise qu'il parle leur langue.

- Vous ne m'avez pas répondu, d'où venez-vous ?! Je reconnais vos petites oreilles pointues, si vous êtes Klingons, je le saurais, alors n'essayer pas de nous mentir.

Wiona ne savait même plus si United Nations était encore en guerre contre les Klingons ou pas, mais la dernière fois que son mari le lui en avait parlé, c'était le cas, alors elle ne voulait pas prendre le risque d'abriter des ennemis qui pourrait les tuer dans leur sommeil sans remords.

- Nous sommes vulcain.

Sur ce mot, le petit garçon- ou était-ce une petite fille- prit la parole, s'adressant dans une langue étrangère à sa mère qui le regarda mais ne lui répondit pas.

- Passeports. ordonna impitoyablement Wiona. Amanda sourit et Sarohq? garda la même tête neutre. Il sortit lentement de sa toge vulcaine son passeport et le jeta là où le regard de la femme armée pointait. Une fois mains de nouveau en l'air, Wiona ordonna à son fils d'attraper les papiers et de vérifier.

- Chhintégay Sarreqk, vulcain. Amanda Greyson, terrienne-vulcaine. Szintéguaille Spèk vulcain-terriens.

Sarek grimaça et Amanda rit suite à sa prononciation qui écorchait totalement le prénom de son mari et de son fils.

- Tu peux les appeler Sarek et Spock. dit Amanda. Elle paraissait, pour Jim, totalement normale. Et il ne savait pas, si c'était parce que c'était un enfant, mais il avait envi de leur faire confiance.

Au bout d'un moment, Wiona chassa ses nattes blondes et rangea son fusil.

- Vous voulez des croques-monsieur ? demanda-t-elle en reniflant ?

Spock regarda ses parents avec des grands yeux, et Amanda acquiesça pour eux.



Jim montait les escaliers en soupirant. Sarek avait regardé les croques monsieur comme si c'était des créatures du diables qui allaient lui sauter au cou et l'étrangler. Jim ne savait pas ce qu'il mangeait sur sa planète mais ça ne devait pas ressembler à ça du tout. Le garçon avait juste entendu parler de l'espèce vulcaine dans une revue de science il y a longtemps mais il ne se souvenait plus de son contenu. Il avait fait la théorie alors, que si leur peau était verte, ça devait parce qu'ils ne mangeaient que des légumes. Mais il fit son constat, et vit que lui était beige alors qu'il mangeait aussi des légumes. Donc il n'avait absolument aucune information sur eux. De plus, sa mère l'avait renvoyé à l'étage avec Spock. Mais ce dernier ne parlait pas un mot, peut-être qu'il ne parlait pas même anglais. Alors Jim trainait des pieds.

Ils traversèrent le couloir, et Jim ouvrit la porte. Il y avait écrit "James" sur sa porte. C'était son ancienne chambre. Après avoir arraché ses décorations, sa mère les avaient remises quand il avait décider d'aménager le grenier et quitter le premier étage totalement. Donc, quand il entra, le blond alla ouvrir les fenêtres pour aérer.

- James ? demanda Spock avec un accent étrange. Il pointait l'inscription sur la porte.

- Oui, c'est moi, mais je veux qu'on m'appelle Jim, pas James. Compris ? Jim. redit-il en se pointant du doigt. Bon, installes-toi, je vais te chercher un pyjamas.

Jim lui montra son dos et fouilla dans sa commode. Il retrouva un pyjamas avec un design de vaisseau dessus. Il avait oublier l'existence de ce vêtement. Mais il renifla juste et ferma sa commode. Ce fut quand il se retourna qu'il trouva Spock roulé en boule dans son lit. C'était un lit encore une fois, en forme de vaisseau design d'une vielle BD type Tintin.

Le blond s'approcha de l'autre. Il avait les yeux fermés et Jim se retrouva à vouloir passer sa main dans ses cheveux comme sa mère le faisait avec lui lorsqu'il avait de la fièvre. Il regarda, ses paupières tremblaient légèrement, faisant briller son maquillage violet pailleté. Il se demanda encore une fois si c'était un garçon ou une fille, mais alors qu'il approcha sa tête de la sienne, Spock ouvrit ses yeux et Jim se retira aussitôt. Il ne dit rien, juste le regarda avec ses grand yeux brun, adorable.

- Je voulais te donner un de mes vieux pyjamas, mais je ne savais pas si tu dormais.

Le vulcain se redressa dans sa toge et attrapa un pan du tissu. Ses longs doigts verdâtre frôlèrent les siens, et les deux sursautèrent un peu, une sorte de décharge électrique les traversa.

Weird, pensa Jim.

-J'ai froid. dit Spock, sans accent cette fois-ci.

Jim tomba à la renverse de son ancien lit. Spock se pencha pour le regarder, au sol.

- Tu- tu parles anglais ?

Ce dernier hocha la tête.

- Pourquoi tu l'as pas dis plus tôt ?

- Je n'en avais pas eu la nécessité. Jim remarqua tout de suite sa drôle façon de parlé. On aurait dit un langage de professeur à la fac mais dans la bouche d'un petit garçon. Tu peux fermer la fenêtre ? continua-t-il. Ce dernier s'exécuta et revint vers Spock pour lui donner le pyjamas.

- Et bien enchanté Sckzintégai Spock.

- Sch'n T-Gai, le corrigea-t-il.

- Schuntagi ?

- Sch'n T-Gai.

- Bref ! dit Jim, qui sentait qu'il passerait des heures sinon. Il lui tendit la main, mais ce dernier le regarda avec des grands yeux. T'es censé me serrer la main. dit Jim.

- Je sais, mais c'est que sur vulcain, on se serre pas les mains. J'ai hérité des gênes de mon père, en l'occurrence, et toucher les mains des autres est un geste très intime.

- Oh, ok. dit Jim, compatissant. Comment vous vous saluer alors ? demanda-t-il au bout d'un moment.

Spock lui montra, et Jim essaya aussitôt, en riant. Il prit un voix grave et se présenta, en fronçant des sourcils pour imiter sois disons les vulcains.

- C'est assez raciste comme blague, lui déclara Spock, monotone.

- Roooh. dit Jim.

Un silence s'écoula entre eux avant que Spock ne reprenne la parole.

- Je peux toucher tes oreilles ? demanda-t-il. Jim fut étonner que ce soit lui qui le lui demande, alors que c'était lui qui avait des oreilles anormales. Enfin, ça c'était de son point de vue. Pour Spock, la norme c'était ses types d'oreilles.

- Euh...ouais, si tu veux.

Spock se rapprocha de lui et se mit en tailleur. D'un touché léger, il effleura le contour de son oreille, et même, touche le trait intérieur du lobe, où on sentait sous les doigts des sortes de petites morsures. Jim se retrouva à frissonner. Il voyait le regard intéressé de Spock, presque comme hypnotisé, ou alors comme s'il était une étude scientifique.

- Je peu toucher tes mains ? demanda Jim, rompant ce moment intime.

- Je ne l'ai jamais fais à vrai dire.

Spock verdit, et Jim se sentit comme s'il allait l'embrasser. Spock lui avait dit que c'était un geste intime, mais pas à quel point.

- T'inquiètes, je vais pas te faire mal. répondit Jim, ne sachant que dire.

Spock tendit deux doigts, et Kirk l'imita. Dès qu'il le toucha, le blond fut un peu déçu, car il ne ressentit rien de particulier. Quant à Spock, lui, ferma ses yeux, presque comme si on l'aveuglait avec une puissante lumière.

- Ça va ? demanda Jim.

- C'est juste que...c'est dur de se concentrer...quand tu me touches les doigts. Je me suis jamais vraiment entraîner à faire...barrière, vu que sur vulcain on ne se touches jamais les mains. Il finit sa phrase normalement car Jim l'avait lâché. Et c'est d'ailleurs en se séparant de Spock qu'il se rendit compte qu'en fait, il avait ressentit quelque chose, car aussitôt il avait enlever ses doigts qu'il avait envie de le retoucher. Comme si cette connexion l'avait apporté un calme plat, comme il ne l'avait pas ressenti depuis la mort de son père. Il était constamment en colère. Et là, il se sentait...il ne sentait absolument rien. C'était une superbe sensation.

- Jim ! appela une voix.

- C'est ma mère. Bonne nuit Schintg-ay Spock. N'oublie pas de mettre ton pyjamas. A demain.

Jim descendit et aida à débarrasser la table. Il courut ensuite jusqu'à sa chambre dans le grenier où il fouilla ses revues scientifique. Il retrouva l'article parut dans "Ado Sciences" il y a quatre ans, spéciale vulcain. Il parcouru vite les pages, jusqu'à ce qu'il trouva la signification de ce geste.

- Et merde... se dit Jim. Il avait inconsciemment eu son premier baiser.

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