Chapitre 48 - Kaithlyn

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Après le départ de Léo j'ai réussi à me rendormir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de bonne grasse matinée. Je m'étire toute endolorie par nos ébats de ce matin. Je suis beaucoup moins endurante que lui, je devrais me mettre au sport. C'est une idée que je refoule rapidement. Je n'en ai pas la foi. Les messages que j'ai échangés avec Léo il y a quelques minutes m'ont donné chaud. J'admire mon fond d'écran avec la superbe photo de lui et moi, la semaine dernière à la Tour Eiffel. Cet homme est le mien et je n'arrive pas à y croire. Je souris bêtement en l'admirant avant de me lever et d'enfiler mon peignoir. Il est l'heure de manger.

Je me précipite à la cuisine et un paquet sur le bar m'intrigue. Léo l'a peut-être oublié ce matin. Je m'avance et attrape la petite carte que je reconnais, celle de l'entreprise de Léo avec son nom en bas à droite et le logo MC dans le coin supérieur gauche. Et sa belle écriture.

Une princesse ne se permettra pas de refuser le cadeau de son cher et tendre qui l'aime à la folie.  Et en plus, cela fait six mois que tu as bousculé ma vie. Accepte-la et ne m'en veux pas.

Je t'aime plus qu'il n'est permis.

J'ai envie de l'étriper même avant d'avoir ouvert la boîte et en même temps son petit mot me fait chaud au cœur. J'ai bousculé sa vie... Et lui la mienne. Que serais-je sans lui aujourd'hui ? Je n'arrive pas à l'imaginer. Je serais à New-York avec mes parents, ma vie serait bien vide et triste sans le rayon de soleil qu'il est.

Je pose la carte avant de défaire le lacet rose de la belle boîte blanche sur lequel je reconnais le nom de la boutique de Cannes. Ah Léo, qu'est-ce que je vais faire de toi ? J'ouvre le papier de soie et découvre la belle robe bustier corail. Je passe mes doigts dessus, elle est si belle, comme les robes de contes de fée. Je ne sais pas du tout si elle me correspond car je ne suis pas une princesse, mais Léo avait tellement aimé la voir sur moi. Eh bien, je devais sortir pour me trouver une robe, mais c'est chose faite.  J'attrape mon iPhone dans la poche de mon peignoir et écris un sms à Léo.

11:30 : Mon cher et tendre amoureux. J'ai pris connaissance de ton cadeau hors de prix, je t'étriperais sur le champ. Mais comme tu m'aimes à la folie, je te pardonne ton accès de folie. Merci mon Amour. Je t'aime.

Je vais mettre mes chaussures grises de la dernière fois ainsi que la pochette et je vais garder mes bijoux pour faire assez simple, vu que la robe est déjà imposante. Nous allons à un Bal, je l'oublie à chaque fois. Tout le monde va avoir des robes du même style. Je commence à manger mes céréales et mon téléphone vibre, je l'attrape, c'est Léo.

Léo 11:36 : Devrais-je penser à consulter un spécialiste ? J'ai hâte de te voir dans cette magnifique robe. Et de te l'enlever aussi. Je t'aime bébé.11:37 : J'ai hâte d'être demain. Et pour le spécialiste on en reparlera ;-) A ce soir. :-*

Je finis mon petit-déjeuner un sourire aux lèvres. Il en est l'unique raison. Je passe ensuite un coup de fil à ma sœur pendant sa pause déjeuner. Je n'ai pas eu de nouvelles de son retour auprès d'Ethan.

— Salut Layna. Comment tu vas ?

—  Très bien, je déjeune en plein air. Et toi ?

— Ça va. Léo m'a offert la robe que j'avais essayée à Cannes...

— Ah enfin ! J'ai cru qu'il allait attendre la dernière minute.

— Tu étais au courant ?

— Bien sûr ! Il m'avait demandé si je pensais que tu allais lui en vouloir s'il te l'offrait quand même.

— Non mais vous deux...

Je ris et elle m'imite. Le fameux service dont ils parlaient dans la voiture.

— Il t'aime tellement ton Léo. Tu ne l'as pas tué n'est-ce pas ?

— Non, il n'était pas à la maison c'était sa chance, je ris. Et toi ? On n'a pas eu le temps de parler.

— Euh... Tu ne veux pas que l'on en parle plus tard ?

— Non. Tu as déjà esquivé le sujet avant-hier, elle soupire.

— Il n'y a rien de neuf... Je ne sais pas comment dire à Ethan que je ne veux plus être avec lui...

— Fais au plus simple je pense. Et le plus vite sera le mieux Layna. Alors tu ne viens pas avec lui demain je suppose ?

— Non, de toute manière ça le faisait chier ce genre de soirée, elle soupire. Thomas m'a proposé de l'accompagner.

— Super ! Au moins tu auras un cavalier. Tu l'as revu ?

— Euh... Oui. Hier soir.

— Ah, je vois... Dépêches-toi de le dire à Ethan parce que tu ne vas pas continuer comme ça.

— Oui dès ce soir.

— Courage. À demain !

— Dans ta jolie robe !

Elle rit puis nous raccrochons. Qui l'eut cru. Thomas et Alayna ensemble. Je regarde l'heure, il est à peine midi, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ?

***

Après avoir fait un peu de ménage, je me prépare à aller rejoindre Léo qui m'invite au restaurant ce soir. Il est presque dix-huit heures lorsque je sors de la maison pour aller à pied jusqu'à Martinez Company. Il a insisté pour venir me chercher, mais j'avais le temps. Ça m'occupe. J'ai enfilé une petite robe dos nu avec des nu-pieds, il fait chaud c'est agréable.

Sur la route, je croise une tonne d'affiche pour le bal de demain. Je ne savais même pas qu'il se situait près de la Tour Eiffel. En même temps, je ne lui ai même pas demandé. Ça va être magique... Enfin la dernière fois que je me suis dit ça, la soirée a mal finit. Mais un Bal ne peut que bien finir. Et si ce Vincent choisissait cet endroit pour « revenir » ? Non, c'est Léo qui a invité les gens, il n'a pas dû l'invité lui, il ne le connaît même pas. Mais ma rencontre avec lui dans les couloirs de l'hôpital était très bizarre.

J'arrive finalement chez Martinez Company. Je passe les doubles portes de l'entrée ainsi que le portique de sécurité, Léo n'a pas fait les choses à moitié depuis son agression. On ne rentre plus comme on veut désormais, la dernière fois je me suis même fait recaler car on ne me connaissait pas.

Je me dirige à l'ascenseur afin de monter jusqu'à son bureau au dernier étage. Lorsque Margaret me voit, je remarque son visage qui s'illumine et son sourire étincelant. Je m'avance vers elle en souriant.

— Bonjour Margaret.

— Mademoiselle. Comment allez-vous ?

— Je vais très bien et vous ? Elle acquiesce. Léo est disponible ?

— Je crois que oui. Laissez-moi deux minutes.

Elle s'éloigne pour passer un coup de fil. Je m'approche légèrement et elle lui demande juste s'il est occupé, elle ne lui dit pas que c'est moi. Une fois qu'elle raccroche, elle me sourit.

— Allez-y, il va être heureux. La journée a été éprouvante.

Oh... Pourquoi ne m'a-t-il rien dit ? Je la remercie d'un sourire avant d'aller à son bureau. Je toque et attends qu'il m'autorise à entrer.

J'ouvre la porte. Il tient sa tête entre ses mains et lorsqu'il relève ses yeux vers moi, je crois y voir du soulagement.

— Je peux entrer ?

— Oui bébé.

Je souris avant de refermer la porte derrière moi et de rapidement aller le rejoindre. Il s'écarte de son bureau et je m'assois sur ses genoux, attrape son visage et l'embrasse afin d'effacer tous les traits d'inquiétude sur son visage. Ses bras m'enlacent, mes mains glissent dans ses cheveux alors que je relâche ses lèvres. Je le regarde ouvrir les yeux et il les plante dans les miens. Je caresse sa joue légèrement piquante.

— Je suis content de te voir...

— Ça va mon chéri ? Tu as l'air contrarié...

Il passe sa main dans ses cheveux puis sur son visage.

— Si tu savais.

— Tu peux me parler tu sais... Je ne pourrais peut-être pas t'aider, mais je peux t'écouter.

Il soupire en baissant son regard.

— Tu te souviens, je t'avais dit que la mort de mes parents n'était peut-être pas accidentelle... Mon avocat est sur une piste et mon agression du mois passé est sûrement liée au décès de mes parents.

Je crois que mon cœur s'est arrêté de battre ou le sang n'atteint plus mon cerveau. On essaie de tuer mon Léo ? Non non non. Il était parti sur la piste de son oncle à la base pourquoi ce revirement de situation ? Si ça se trouve cela n'a aucun lien et la mort de ses parents était bien un accident. Je ne veux pas croire ça. Je le regarde et joue avec le bout de sa cravate.

— C'est sûr ? Parce que tu étais parti sur la piste de ton oncle au départ...

— Et si mon oncle était lié à la disparition de mes parents ? Je n'en sais rien, pour l'argent peut-être. Il est avide de fric, il veut être riche, il m'a volé l'entreprise, pourquoi pas ça...

— Léo... Commettre un meurtre puis te faire agresser c'est un peu démesuré tu ne crois pas ?

Il hausse les épaules.

— Je ne sais pas. Je n'en sais rien et ça me bouffe ! Il y a quelqu'un qui m'en veut là dehors et je n'ai pas la moindre idée de qui c'est. Enfin si, mon oncle m'en veut ça j'en suis certain.

Je tente de me persuader qu'il est impossible qu'il puisse penser à faire cela pourtant Léo en a l'air presque convaincu, comme s'il ne manquait plus qu'une preuve pour le démasquer. J'espère que c'est moi qui ai raison et que son agression était juste le « quotidien » que l'on voit dans les informations et que l'accident de ses parents était bel et bien un accident.

Je le prends dans mes bras pour tenter de le réconforter. Qu'est-ce que je ferais si je devais le perdre ? Qu'est-ce que je deviendrais s'il venait à mourir demain ? Les larmes me montent aux yeux et sans que je n'ai le temps de les retenir, je sanglote. Léo relève la tête rapidement et son regard est anxieux. Il attrape mon visage entre ses mains et tente de capter mon regard.

— Bébé, Kaithlyn... Pourquoi tu pleures ?

— J'ai tellement peur de te perdre...

Et je pleure de plus belle en imaginant l'unique fait qu'on me le retire. Il me prend dans ses bras, posant ma tête sur son épaule et il tente de me réconforter.

— Je n'irais nulle part, bébé. Personne n'arrivera à nous séparer.

Il me berce lentement jusqu'à ce que je me calme.

À la base je devais le réconforter, pas l'inverse. Je relève mon visage et essuie mes yeux. Ses lèvres se posent sur les miennes qui sont humides et il les presse fermement avant de me regarder.

— Viens ma belle, on va dîner.

Je me lève en reprenant mes esprits et le regarde ranger ses affaires. Il me prend par la main pour sortir en lançant un « bonne soirée » à Margaret et nous prenons l'ascenseur.

***

Nous marchons main dans la main dans les rues de Paris après le dîner. Nous traversons le célèbre pont des amoureux au crépuscule. C'est magnifique. Je lâche la main de Léo pour pouvoir prendre une photo. Je sens ses bras autour de ma taille. Je me tourne vers lui après avoir rangé mon téléphone. Il caresse mon dos en me regardant. Il est tellement beau.

— Tu es belle dans cette petite robe, je ne te l'ai pas encore dit.

— Merci Léo.

Je me hisse pour l'embrasser, passant mes mains sur sa nuque. Il prolonge notre baiser avant d'happer ma lèvre et je soupire d'aise. J'adore ses baisers. Plus que tout au monde. Il caresse mes hanches puis passe une de ses mains dans mes cheveux.

Je prends sa main pour que nous allions nous asseoir sur le banc libre. Je me tourne vers lui pour le regarder.

— Tu n'es pas trop stressé pour demain ?

— Un peu, mais ça va. J'espère que les gens seront contents.

— Je suis sûre que tu as fait ça parfaitement bien. Tu es parfait. J'ai hâte d'y être.

Je souris en embrassant sa joue et pose ma tête sur son épaule. Il me propose quelque chose que nous n'avons jamais fait.

— Ça te dirait d'aller au cinéma avant de rentrer ?

Je souris en me redressant et il me regarde en haussant son beau sourcil.

— Quoi ? Ça ne te dit pas ?

— Oh si bien sûr que si. Je me disais juste que c'était nouveau.

— J'essaie d'innover, pour te faire plaisir.

— Tout me fait plaisir. Je suis d'accord.

J'embrasse ses lèvres et on se lève puis nous prenons la direction du cinéma. Il est un petit ami exemplaire, même si je suis certaine qu'il pense le contraire.

Nous prenons les billets puis nous nous installons dans la salle de cinéma. Je pose mon sac à main et me blottit dans ses bras tandis qu'il passe son bras autour de mes épaules. Je ne connaissais pas les sièges doubles, c'est juste parfait. J'arrange sa cravate et relève ma tête vers lui. Il sourit en me regardant.

— Peloter ma petite amie au cinéma, ça m'a toujours intrigué !

— Tu n'as jamais eu de petite amie mon Léo.

— Ouais, mais depuis que je suis avec toi, tout m'intrigue. Et j'aimerais tout découvrir avec toi.

— On a tout le temps qu'il nous faut...

J'embrasse ses lèvres et me replace pour regarder les bandes d'annonces. C'est plutôt romantique d'aller au cinéma avec son amoureux. Ça nous change de nos soirées à la maison, et ça pourra peut-être le détendre pour demain. Même si je sais déjà la seule chose qui le détendra...

SAMEDI 1 AOÛT 2015

Je viens de finir ma douche, je m'enveloppe dans une serviette et fais de même avec mes cheveux. Dans environ trente minutes, Alayna va débarquer pour me maquiller. Je retourne dans la chambre pour prendre mes sous-vêtements et Léo déambule en boxer noir et ses fesses sont juste à croquer lorsqu'il se penche. Je plante mes dents dans ma lèvre tellement fort pour éviter de lui sauter dessus et que l'on finisse par être en retard.

Il se redresse, les muscles de son dos sont parfaitement dessinés, j'ai envie de l'embrasser, partout. Il se tourne vers moi et mes yeux sont toujours rivés sur lui, ses abdos parfaitement dessinés sans qu'il ne les contracte, ses hanches, son V parfait, son teint bronzé.

— Je ne te gêne pas Kaithlyn ?

Il tente de réprimer un rire, mais son sourire lui arrive presque aux oreilles. Je sursaute légèrement et connecte mes yeux aux siens. Je ne peux m'empêcher de reproduire son sourire.

— Un peu oui, j'étais en train de t'admirer. Tu interromps le spectacle !

Il rit et s'approche dangereusement de moi, il défait la serviette autour de ma tête. Ouh la, ça va mal finir. Il a son sourire en coin et sa langue glisse entre ses lèvres. Ses doigts passent sur ma serviette en la détachant lentement.

— Léo on va être en retard...

Mon corps lui dit le contraire et est machinalement attiré par le sien. Je me retrouve nue, collée à son corps d'Apollon, sa main s'insinue dans mes cheveux. Il me relève la tête et me prend d'assaut avec sa bouche sans ajouter un mot.

Je pose mes mains sur ses fesses parfaites et le serre contre moi. Je le sens grogner contre mes lèvres et je poursuis mes caresses sur la chute de ses reins. Il me jette sur le lit et passe ses jambes de part et d'autre de mon corps avant d'embrasser mon ventre, ma poitrine, mon cou. Je gigote sous ses caresses mourant d'envie. Sa voix rauque et sexy, parle directement à mon bras ventre et me fait me contracter de plaisir.

— Eh bien on va aller droit au but, pour éviter d'être en retard.

Il sourit contre ma peau et aussitôt dit, aussitôt fait. Je le sens entrer lentement en moi avant de me faire l'amour intensément, mon corps imitant le sien, allant à la rencontre de chacun de ses puissants mouvements. Je m'accroche à ses bras, griffe son dos, tire ses cheveux jusqu'à ce que l'orgasme nous emporte ensemble et nous laisse complètement vidé, tellement sereins après.

Nous sommes allongés côte à côte, à reprendre notre souffle. Ah Léo. Je ne me lasserais jamais de ça. Est-ce pareil pour tout le monde ? Est-ce que tout le monde est autant attiré par l'autre que je le suis par Léo ? Libby me racontait un peu ses aventures, mais ça ne ressemblait en rien à ce que je vis. Entre nous, ça doit être la parfaite combinaison du désir et de l'amour.

Il se redresse et se penche au-dessus de moi pour m'embrasser délicatement, ses cheveux chatouillant mon front. La sonnette nous tire de notre étreinte. Alayna. Il sourit en m'offrant un nouveau baiser rapide.

— Toujours au bon moment ta sœur.

Je ris et l'embrasse une dernière fois avant de rapidement mettre mes sous-vêtement et mon peignoir pour descendre lui ouvrir. Léo nous rejoint lorsqu'il a enfilé le bas de son smoking bleu foncé et sa chemise blanche et il lui fait la bise pour lui dire bonjour.

— Ouh la Martinez, tu vas faire des ravages ce soir !

— Évitez d'en faire avec mon frangin, merci bien.

Elle grimace avant que nous montions dans la chambre.

Elle dépose sa housse avec sa robe sur le lit et nous nous installons pour qu'elle me maquille. J'attends les dernières nouvelles. Elle commence par m'étaler le fond de teint.

— Ça y est, j'ai rompu avec Ethan.

— Racontes. Ça a l'air d'aller en tout cas.

— En fait, il me trompait...

— Quoi ?

Ce n'est pas possible. Je me disais que ce mec était un peu louche, mais je n'aurais pas pensé à ça. Quand tu es avec une fille comme Alayna, tu ne peux pas te permettre de faire ça.

— Oui... C'est pour ça qu'il n'était pas venu me rejoindre à Cannes, il était avec une autre. C'est une fille avec qui il est à la fac. Plus âgée... Il m'a dit que j'étais trop « gamine » pour lui. Je lui en aurais foutu des gamines moi, elle soupire.

— Je me doutais qu'il était bizarre ce mec, mais tout de même ! C'est bon tu as dix-huit ans, et tu es mature pour ton âge. Et Thomas qui est plus âgé qu'Ethan ne te trouve pas gamine lui. C'est lui qui déconne.

— Laisse tomber... Du coup je lui ai balancé que je l'avais trompé bien avant. Et il s'est barré. Je ne voulais pas être rabaissé de cette façon.

— Bon tant mieux... Tu en es débarrassée. Je ne l'aurais pas cru capable de faire ça.

— Je me suis bien trompée sur son compte aussi.

Je la regarde dans le miroir, ça a l'air d'aller. Elle ne me semble pas triste et je suspecte Thomas d'y être pour beaucoup. Je l'espère en tout cas, il a l'air d'être un garçon adorable, tout comme Léo.

J'enfile ma robe qu'elle m'attache dans le dos. Je mets mes talons puis je vais me regarder dans le grand miroir du dressing. Je me reconnais à peine, la robe est si belle... Je retourne dans la chambre et Alayna me regarde, un grand sourire aux lèvres.

— Mon Dieu Kaithy tu es... Incroyable. Léo va faire des jaloux !

— Non c'est moi qui vais en faire.

— Tout le monde va être jaloux de vous de toute manière ! Allez je me dépêche, Thomas ne va pas tarder.

Je souris avant d'aller rejoindre mon prince charmant. Il est au téléphone en faisant les cent pas dans le salon.

Sa main est posée derrière sa tête avant de la remettre dans sa poche. Il se tourne vers moi, je perçois la dilatation de ses pupilles même à plusieurs mètres de distance. Il fronce ses sourcils et je ne peux contenir mon sourire lorsqu'il fait cette tête. Et d'une voix autoritaire et froide, Léo le P-DG ajoute.

— Vous n'avez pas le droit à l'erreur. Sinon vous êtes virés.

Et il fourre son téléphone dans la poche de son pantalon après avoir raccroché. Je pourrais parier que ce smoking lui a été taillé au millimètre près, tellement il lui va bien. Un peu comme les costumes des super-héros, une seconde peau.

Je relâche rapidement ma lèvre avant d'abîmer mon rouge à lèvres même si Alayna l'a prévu sans transfert. Il ouvre la bouche comme pour dire quelque chose puis la referme en un sourire.

— Kaithlyn... Tu es... Sublime.

— Merci...

Je rougis doucement, grâce à mon blush il ne doit pas trop le remarquer. Je m'avance vers lui afin de le prendre par les hanches. Je frémis uniquement à ce contact. Je relève tout juste la tête, grâce à mes talons de près de dix centimètres, et je trouve ses lèvres puis sa joue. Son odeur naturelle mêlée à son parfum est exquise, je passe mon nez contre sa joue, sa barbe me piquant légèrement.

— Tu ne finis pas de te préparer ?

— Je n'ai plus qu'à nouer mon nœud de papillon et c'est bon. Je préfère profiter de tes bisous quelques minutes encore.

Il sourit et je glousse en enlaçant sa taille, lui offrant une multitude de petits baisers dans le cou et dans l'ouverture de sa chemise. Je le sens sourire alors que ses mains se baladent chastement sur le haut de mon dos nu puis il se recule un peu.

— J'ai quelque chose pour toi Kaithlyn. Ne te mets pas en colère s'il te plaît.

— Léo, tu m'as déjà offert cette robe...

— Je sais. J'aimerais t'offrir la terre entière.

Et mon cœur fond pour cet homme, pour la millième fois.

Il s'éloigne avant de revenir avec une boîte carrée et il me la tend. Je passe mes doigts sur l'enseigne « Cartier » dessus, il est dingue. Je l'ouvre doucement. Oh mon Dieu, oui il est fou. C'est d'une beauté sans nom. C'est un collier en or blanc, qui rappelle très bien les détails de ma robe, et le pendentif est un diamant qui m'éblouit. La beauté de ce petit bijou est difficile à décrire.

— Je ne sais pas quoi dire, il est tout simplement sublime... Je...

— Chut...

Il s'approche et me prend la boîte des mains. Il se place ensuite derrière moi, ses doigts habiles détachent ma petite chaîne en argent toute simple. Lorsqu'il me touche c'est comme un courant électrique qui me parcourt. Il m'attache le collier et je m'observe dans le miroir du salon, mon Dieu il habille si bien mon cou.

Il m'embrasse juste derrière l'oreille et me provoque un frisson dans tout le corps. Il va ensuite prendre son nœud sur le dossier du canapé et se place devant le miroir pour le faire. Il enfile sa veste de smoking avant d'attacher un bouton. Bon sang il y en a une qui va me l'enlever, habillé de la sorte.

— Tu es magnifique Léo. Je vais t'attacher à moi pour éviter que certaines te reluquent toute la soirée !

— Si elles ne font que regarder, tant mieux, elles verront à quel point je suis amoureux de ma petite amie.

Oh ! Je ne m'y attendais pas à celle-là. Il est romantique quand il le veut même s'il disait le contraire au début. De temps en temps, il me sort ce genre de chose et je ne m'y suis pas encore habituée. Ça ne lui ressemblait pas du tout au départ, mais désormais c'est tout à fait lui. J'ai pu l'apaiser et l'aider à aller mieux... J'en suis tellement heureuse.

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