108- Dingue

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Quand Julien entendit le bruit de la moto entrant dans leur jardin, il se précipita dans l'escalier. Au rez-de-chaussée, il dépassa sa grand-mère et sortit en trombe. C'était bien sa mère qui était là, en train de retirer son casque.

Il lui sauta au cou, ravi de la visite improvisée.

— C'est formidable que tu sois venue, s'écria-t-il en la serrant fort dans ses bras.

— Vous me manquiez trop, se justifia-t-elle avec un sourire éclatant.

Elle se tourna vers sa grand-mère. Les deux femmes échangèrent un regard et Annie lui ouvrit les bras :

— Bienvenue, Tamara, vous êtes ici chez vous.

Pendant qu'elles s'embrassaient, Julien se demanda fugitivement pourquoi sa grand-mère utilisait une tournure aussi solennelle.

Quatre heures plus tard, alors qu'il était avec Tamara dans sa chambre en train d'échanger de jouer sur l'ordinateur, la voiture de son père qui était parti à l'aube s'engagea à son tour dans leur allée. Curieusement, le moteur s'interrompit dans un hoquet, comme si le véhicule avait calé. La porte d'en bas s'ouvrit à la volée :

— Où est-elle ? claqua la voix de François.

On l'entendit grimper l'escalier quatre à quatre. Julien regarda sa mère. Elle s'était figée, un peu pâle. Son père allait-il faire une scène ? Julien se tint prêt à s'interposer.

François apparut sur le seuil de la chambre, une expression plus étonnée que furieuse, nota son fils avec soulagement.

— Je suis désolée, dit sa mère d'une toute petite voix. Je n'ai pas pu m'empêcher de venir, je sais que j'aurais dû...

— Tu as bien fait, coupa François.

Julien fixa son père, stupéfait, avant de se tourner vers sa mère. Le visage de celle-ci sembla s'épanouir : d'angoissé, il devint rayonnant. Puis elle se leva et s'avança vers François. Ce dernier recula dans le couloir, se mettant hors de vue de son fils. Tamara l'y rejoignit.

Julien se pencha sur sa chaise pour les avoir dans son champ de vision. Ses parents étaient dans les bras l'un de l'autre. Il les contempla un moment, l'esprit vide. Quand ils commencèrent à s'embrasser, il se recula et prit son téléphone. Il composa un message qu'il envoya à son ami Nathan :

« Mes parents vont me rendre dingue ! »


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