109- Espoirs

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Au bout d'un moment, François et Tamara redescendirent et annoncèrent à Annie qu'ils allaient faire les courses. Il aurait sans doute été plus efficace que François prenne la liste qu'elle avait préparée, mais Annie convenait que ce n'était pas le sujet le plus important ce jour-là.

À peine eurent-ils passés la porte que Julien descendit la rejoindre. À ses côtés, il regarda ses parents monter dans la voiture que François avait abandonnée porte ouverte et garée en vrac dans la cour. François fit une marche arrière et ils disparurent bientôt de leur champ de vision.

— Tu étais au courant ? demanda Julien.

— Ton père ne m'avait rien dit, mais j'avais quelques espoirs, consentit-elle à révéler.

— Tu aurais pu m'en parler ! protesta son petit-fils.

— Je n'étais pas certaine, et puis je ne savais pas trop où ça en était. Je supposais que ton père attendait d'être sûr de lui pour en discuter avec nous, et je ne voulais pas te donner de faux espoirs. C'est un peu compliqué entre eux.

— Et c'est bon, maintenant ? s'inquiéta Julien. Papa ne savait pas que maman viendrait. C'est elle qui a décidé.

— Il ne donne pas l'impression de désapprouver, sourit-elle.

— Non, convint Julien. Il lui a dit qu'elle avait bien fait.

— Tu as ta réponse, alors.

— Elle va venir habiter là ?

— Tu leur demanderas quand ils reviendront. Bon, j'ai à faire, moi.

Et elle monta dans sa chambre.


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