110- Bonheur

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Deux heures plus tard, les amoureux rentrèrent, ils proposèrent de préparer le dîner. Julien vint bientôt les rejoindre dans la cuisine, et Annie les laissa en famille. Quand ils l'appelèrent pour manger, ils étaient tous trois rayonnants. Après un repas animé, alors que Tamara et Julien discutaient tous les deux, Annie attira François à part.

— Vous allez prendre ma chambre, ce soir. J'ai changé les draps. Pense à récupérer tes affaires maintenant pour ne pas me réveiller demain quand tu partiras travailler.

— T'es pas obligée.

— Ce serait idiot que je sois seule dans mon grand lit pendant que vous êtes comme des sardines dans le tien, répliqua-t-elle. Je veux que Tamara se sente ici chez elle. Et toi, ne fiche pas tout par terre, sinon tu auras affaire à moi !

— Oui maman, merci maman, sourit François en se penchant pour l'embrasser sur la joue.

— Bien ! Continue comme ça !

Le dimanche, François était déjà parti quand Annie descendit déjeuner. Tamara la rejoignit rapidement, l'air épanoui. Les deux femmes échangèrent un regard complice et Annie lui dit :

— J'espère que nous aurons longtemps le plaisir de votre présence.

— Je pense commencer à chercher du travail dans le coin, l'informa Tamara. Je vais préparer mon CV cette semaine, et je le distribuerai samedi prochain, si vous n'y voyez pas d'inconvénients.

— Le plus tôt sera le mieux, assura Annie.

— Je vous remercie pour votre hospitalité.

— C'est une hospitalité bien égoïste. C'est le bonheur de mon fils et de mon petit-fils qui m'importent avant tout.

— Vous pouvez compter sur moi, certifia Tamara.

— Je sais, fit Annie, échangeant avec son interlocutrice un regard qui en disait bien plus long que leurs paroles.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro