135 - Retour

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François se dépêcha de sortir de sa voiture, pressé de retrouver Tamara et Julien qu'Annie était allée chercher à la gare une heure plus tôt. Ils avaient atterri à Paris vers midi puis avaient repris le train pour redescendre sur Lyon.

Tamara se jeta dans les bras de son compagnon dès qu'il eut franchi le seuil de la maison. Il la serra contre lui, heureux de la retrouver après dix jours d'absence. Quand ils arrivèrent à se décoller l'un de l'autre, la voix de Julien retentit :

— Moi, j'ai manqué à personne, à ce que je vois !

En souriant, François, sans lâcher Tamara, tendit un bras pour attirer son fils. Il le serra contre eux et l'embrassa avant de demander :

— Alors, c'était comment ?

— C'était super beau ! répondit Julien d'un air ravi. Y'a des palais, avec de l'or partout, et des tableaux, et tout !

— Pas de trolls ?

— Ha, ha, très drôle !

Durant le dîner, Julien exprima avec verve sa conversion culturelle — Papa, t'aurais pu regarder ma page Facebook ! – puis François et Tamara se retrouvèrent enfin seuls. Après qu'ils se furent prouvé combien ils s'étaient manqués, François fit remarquer :

— Il m'a l'air très réussi, ce voyage.

— Je suis contente d'y être allée et tout aussi ravie d'être revenue.

— Tu te sens mieux vis-à-vis de ta sœur ?

— Oui, merci.

— J'ai l'impression que Julien s'est bien entendu avec elle ?

— Cosima a adoré l'initier à l'art. Tu sais, il voit beaucoup de choses, il a vraiment l'œil et la sensibilité.

— Il doit tenir ça de toi, parce que moi, les tableaux et les musées, c'est pas vraiment mon truc. C'est bien, que tu aies pu lui transmettre ça.

François embrassa Tamara, conscient que dix-huit mois plus tôt, il n'aurait pas autant apprécié de retrouver des traits maternels chez son fils.

— Prête à reprendre le boulot demain ? demanda-t-il ensuite.

Tamara avait trouvé un nouveau travail quelque temps avant de partir en Russie. C'était un poste qui pouvait potentiellement déboucher sur un CDI, et elle avait craint être obligée de devoir choisir entre sa sœur et son avenir professionnel. Finalement, elle avait pu négocier ses vacances lors de son entretien d'embauche, en échange de ne pas prendre de congés durant les deux dernières semaines de décembre.

— Oui, mon bleu de travail commençait à me manquer.

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