Chapitre 6

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La vendeuse avait finir par emballer le nouveau jouet dans un papier cadeau doré. Stephen la remercia, la salua, ainsi que la petite fille au comptoir. En tenant l'objet dans son bras droit, il ouvrit la porte et retourna dans le quartier. La surprise était obtenue, maintenant... Stephen devait préparer les étapes du voyage. Du voyage très attendu depuis des mois !

Il déambula dans les rues, regardaient les familles, continuant d'animer les rues. Les taxis jaunes new-yorkais apparaissaient de temps en temps, les voitures n'arrêtaient pas d'apparaître. New York, la fille qui ne dormait jamais, était en constante ébullition. Des familles emménageait, d'autres partaient... certains venaient changer de vie, de parcours, d'autres commençaient leurs carrières, leurs projets... Lui allait bientôt débuter une vie de famille. Cette pensée devenait peu à peu réalité.

En approchant de sa maison, Stephen sourit, soulagé. Sa valise allait bientôt être bouclée, ses papiers étaient tous en règle. Il ne restait plus qu'à prendre des forces, et à acheter les tickets aller-retour, depuis New York jusqu'à Katmandou. L'Asie... ce continent souvent coloré, mystérieux, parfois opposé aux cultures européennes et américaines... Il allait bientôt retourner sur ce continent. Depuis combien de temps n'y était-il pas allé ?

En réalité, il n'y était plus retourné depuis le départ de l'Ancienne. Sans doute les émotions L avaient-ils empêché de continuer. Il avait été à l'écoute de son ressenti, pendant son deuil. Les actions qu'ils pensaient possibles, il les réalisaient, mais si certains projets lui étaient impossibles à réaliser, il ne se forçait pas.
Arranger ses souvenirs, les décorer, les ajouter dans la décoration de sa maison, comme un à part entière... cela lui avait pris du temps.

Les émotions, le changement de repères, parfois même la colère l'avaient empêché de réaliser certaines actions. Jusqu'à ce que le temps « autorise » Stephen à avancer dans sa vie. Il n'avait pas oublié ses etres aimés, en tant que vivant, il a simplement dû continuer de progresser, au rythme où il le pouvait. Alors qu'il ouvrit la porte d'entrée de sa demeure, il se revoyait malheureux, perdu, à espérer une présence qui ne viendrait jamais. Certaines fois, il s'était demandé s'il ne devenait pas fou à force de penser énormément à ces deux etres aimes, qui étaient décédés. Mais cela était normal : le deuil agissait ainsi, plus ou moins fortement, sur chaque être humain vivant... Sa sœur Donna et l'Ancienne hantaient ses nuits, malgré le fait qu'il essayait d'affronter la réalité. Ses nuits étaient peuplés de belles escapades avec elles, de sourires, de rires échangés. L'Ancienne, dans ses rêves, continuait de pratiquer la magie, la méditation, avec lui.

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