Le souhait d'une douce quiétude.

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Ça va faire maintenant quatre ans que Dieu nous a séparé.

Oui. C'est une séparation.

Non, je n'exagère pas.Ce n'est pas parce que nous sommes tous communs à la mort que je dois faire preuve d'indifférence dans l'absence de mon amour éternel.

J'ai le droit d'être en colère.
J'ai le droit d'être triste.
Ces sentiments ne sont pas des freins pour moi. Puisque j'ai toujours avancé avec eux.

Sachez qu'à tous, je vous en veux.

Voyants de couleurs,
De m'avoir demandé d'être optimiste alors que j'étais achromatique face au monde.

Sans-cœurs,
De m'avoir fait culpabiliser d'avoir des larmes alors que j'avais des plaies dans l'âme.

Corrompus acteurs,
D'avoir fait semblant que je ne semblais pas anéantie par la nouvelle de cet enlèvement divin.

Égo-fauteurs,
De m'avoir demandé de feigner mes émotions tragiques pour votre propre conscience.

Menteurs,
De m'avoir dit qu'il me restait ma mère alors que d'un autre côté, vous m'attribuiez le statut officiel d'orpheline.

Vains sauveurs,
De m'avoir demandé de prier pour que ça coule alors que j'ai fini par être inonder de mes travers découverts.

Ce n'est pas de la haine que je vous révèle.
Pour l'être, elle est beaucoup trop belle.
C'est la tristesse que j'ai, lorsque je me souviens des échos de vos maladresses.

Et mon dégoût face à vos franchises hypocrites et vos airs de faux-innocents.

Cela m'a pris des heures pour me remémorer tout cela. C'est pour cette raison que je me le répète dans ces vers.

Bien que guère je ne le veuille,
Je suis incapable de faire ce deuil.
Je suis incapable de vivre sans mon amour éternel.

Accepter son rappel au Ciel
N'est pas synonyme d'oubli.
S'habituer à ne plus pouvoir le trouver nul part sur Terre,
Ne signifie pas que je sais où aller.

Mon père était le guide sur mon chemin.
Et maintenant qu'il n'est plus...
C'est à moi de me retrouver seule.

J'ai arrêté de vivre il y a longtemps.
J'ai aussi pardonné Dieu.
Je pense qu'il m'a été indulgent.
Je pense qu'il a accueilli mon perternel chez lui.

Tout de même,
Sachez que vous, je vous aime.

Mes Muses,
De m'avoir écouté.

Mes Bien-Aimées,
De m'avoir embrassé.

Mes candides nimbus,
D'avoir fait pleuvoir vos tendresses sur moi.

Mes empathologues,
D'avoir soulager les blessures en moi.

Mes émaltruistes,
De m'avoir offert votre bienveillante honnêteté et vos sourires compatissants.

Je manque de musicalité et d'élan frais. Alors que j'ai des maux. C'est ainsi que pour nominaliser ces êtres chères et traduire les émotions de ces vers, j'ai jardiné quelques néo-germes.

Je suis déçue que vous aimer ne soit pas suffisant comme reconnaissance envers vos attentions.

Mais je suis sûre que me lire vous rassure amplement de ma présence ici.

Mon perternel n'est pas une divinité.
Il ne l'a jamais été.
C'était un homme. Certes bon...Mais également distant.

Pourtant, je ne me suis jamais cachée d'avoir toujours préféré l'affection de celui qui me le prouvait, loin de moi, plutôt que la « prétendue » de celle près de moi.

Ah...! Puisse cette existence m'être meilleure.

J'espère que tu me regardes de là-haut...sans trop avoir peur.

Je ne confronte plus les cieux depuis trois ans.
Sûrement par refus de t'y croiser dans mon esprit.

Je trouve ça dérangeant de dire à autrui : « Pardon, mes condoléances ».

Je ne comprends pas pourquoi l'on devrait s'excuser alors qu'on a pas été impliqués dans la disparition des défunts.

Une « paix d'âme » serait préférable.

Parce que ce ne sont pas tous les heureux qui reposent bien.

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